Le MHSC est sorti défait (1-0) lors de la rencontre qui l’opposait à l’OGC Nice. Une défaite inquiétante pour les hommes de Michel Der Zakarian qui n’ont jamais vraiment existé ce dimanche après-midi.
Ce match faisait pourtant rêver… une victoire et le MHSC était 5ème du championnat et plus que jamais dans cette fameuse « course à l’Europe ». Seulement voilà, les pailladins ont rendu une copie assez désastreuse face à des niçois réalistes. Réalisme qui échappe d’abord à Delort lorsque sa reprise du gauche est repoussée par Benitez (14ème). Le premier quart d’heure est alors à l’avantage des montpelliérains qui ont la maitrise du ballon mais malheureusement cela n’aura durait qu’un petit quart d’heure. C’est en effet Dante, le capitaine brésilien de l’OGCN, qui ouvre le score (20ème) d’une tête à bout portant sur coup-franc. S’en suit un match où il n’y a pas grand chose à se mettre sous la dent, l’animation offensive montpelliéraine est inexistante. Le MHSC résiste aux contres niçois notamment ceux de St Maximin. La mi-temps arrive et on se dit alors qu’une révolte aura lieu mais rien n’y fait. Les pailladins sont asphyxiés en début de seconde période et sur un corner Lecomte sort une parade à bout portant (47ème) qui permet de maintenir son équipe un minimum en vie. La suite s’inscrira dans la même logique : une attaque qui n’arrive pas à s’approcher de la cage niçoise avec trop de pertes de balle et des contres azuréens. Mollet trouve le poteau de Benitez à la 78ème minute et puis c’est tout. On en restera donc là pour ce match qui est peut-être l’un des pires de la saison.
Der Zakarian et son équipe pointent désormais à la 8ème place du championnat derrière son adversaire du jour. Plus on avance et plus on commence à se dire que l’Europe n’était surement qu’un rêve de début de saison. Rêve apparemment trop éloigné de la réalité pour une équipe comme Montpellier.
Il reste maintenant 7 matchs à jouer, à commencer par Toulouse, dimanche prochain à la Mosson où l’on espère une victoire sinon l’Europe nous fermera définitivement ses portes.
