Durant notre entretien avec le président Nicollin, notre rédacteur Julien a pu lui poser la question qui fâche sur la vente de nos joueurs, parfois à des prix peu élevés
Sans langue de bois, il a parlé de la médiatisation, qui est très importante :
« Des clubs comme Paris, Lyon, ou Marseille n’ont pas la même visibilité que nous. Ils jouent l’Europe chaque année, chaque joueur a donc déjà ça dans ses bagages et c’est important à la revente ».
Laurent Nicollin a par ailleurs évoqué la vente de Gaëtan Laborde, avec qui le club était d’accord pour un départ en juin, mais les offres sont arrivées tard.
« Pour faire monter les prix, si tu n’as qu’un seul club, c’est compliqué… Avec une vente plus tôt, le départ de l’autre attaquant aurait pu être plus conséquente, mais nous avions besoin d’argent. »
Un déficit qui oblige à vendre vite, et parfois mal
Le patron pailladin a expliqué les raisons qui poussent le club à vendre vite, et parfois à des prix peu élevés.
Sans les 40 millions de MediaPro… C’est très compliqué pour le club, l’achat de joueurs importants dans l’effectif est nécessaire, mais, on n’a pas la puissance du Qatar ou d’autres clubs.
Avant de conclure par une note qui a bien fait rire les 25 supporters présents :
On a bien vendu des joueurs comme Nordi, et il termine par une belle réponse pleine de bon sens, « on me reproche de ne pas assez bien vendre mes joueurs, je peux le comprendre, mais on ne parle pas des 18 millions d’Isaac Mbenza (rires)
Acheté 1,6M€, l’attaquant belge avait été vendu une saison et demi plus tard contre environ 15M€. Il ne s’est jamais imposé depuis.
De quoi en faire taire plus d’un ?
