Que devient-il ?

Que devient-il ? Arnaud Souquet

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Il a quitté le MHSC cet hiver après quasiment 4 ans au club, nous sommes allés aux nouvelles d’Arnaud Souquet. Retour sur son parcours, et ce qu’il devient aux États-Unis.

Des débuts professionnels en Europa League !

Arnaud Souquet voit le jour à Paris et découvre les joies du ballon rond en deuxième année de poussin tout près de chez lui, au CO Vincennois. Doté d’une technique au-dessus de la moyenne, il ne tarde pas à être repéré par le Paris Saint-Germain. Ses parents déclinent rapidement l’offre parisienne, privilégiant les études du jeune défenseur.

J’ai commencé en poussin deuxième année à Vincennes, ce qui est un peu tard. Après, ça s’est bien passé, je suis vite allé à Lille car ils me suivaient depuis les benjamins deuxième année. Il a bien fallu faire un choix pour progresser. Je n’ai pas fait Clairefontaine, car mes parents voulaient avant tout que je bosse bien à l’école et que j’ai mon Bac.

En 2007 et à seulement l’âge de 15 ans, le jeune Arnaud Souquet rejoint le centre de formation du LOSC, s’y imposant très vite comme l’une de ses plus grandes pépites. En 2009, Arnaud signe son premier contrat professionnel. Sous la houlette de Rudi Garcia, le jeune défenseur disputera ses premières minutes en Ligue Europa face au Slavia Prague.

Plusieurs clubs me donnaient leurs faveurs et j’ai choisi le LOSC où j’ai ensuite signé pro à 17 ans.

Néanmoins, avec un temps de famélique dû à une féroce concurrence, le joueur profite du mercato pour obtenir un prêt. Arnaud est donc successivement prêté au Paris FC (2011/12) puis à Mouscron, en Belgique (2012/13), avant d’évoluer avec l’équipe réserve du LOSC la saison suivante. Après une période de chômage, il effectue un court passage à Drancy en CFA, avant de signer au Poirée-sur-Vie, en National (2014/15).

Quand je reviens à Lille suite à mon prêt à Mouscron, j’ai senti que je n’aurais pas ma chance. J’avais réalisé quelques mois plus tôt que l’échéance de mon contrat en juin suivant résonnait comme la fin de mon aventure lilloise. Cinq années après mon premier contrat professionnel je me retrouvais pour la première fois dans l’expectative. L’année 2014/2015 est mouvementée avec un passage par la case amateur à Drancy (93) puis au Poiré-sur-Vie (Vendée) en National avant de signer l’été suivant à Dijon, en Ligue 2.

Au terme de la saison, Arnaud Souquet rejoint Dijon, pensionnaire de Ligue 2. Il dispute 27 rencontres avec le DFCO et obtient, en tant que dauphin, sa montée en Ligue 1. Mais c’est bien avec le maillot du Gym qu’il retrouve l’élite, lors de la saison suivante (2016-17).

Quand j’ai pris ma voiture pour rejoindre la Vendée et signer au Poiré, mon ambition était intacte : aller plus haut. Je me suis dit « je fais l’année et on verra ce qui se passe ». Cette philosophie m’a permis de ne pas m’effondrer moralement. Être positif a ses bons côtés, on est passé pas loin de la montée avec Dijon mais c’est finalement à Nice que je vais regoûter à la L1.

Renaissance à Nice, confirmation au MHSC !

Remplaçant jusqu’à la trêve, Arnaud Souquet dispute l’intégralité de la phase retour. Le plus souvent latéral droit, le natif de Paris se positionne ponctuellement dans l’axe de la défense sous la houlette de Lucien Favre. Il cumule 26 matchs en Ligue 1 lors de son premier exercice au Gym. Lors de sa deuxième saison sous le maillot des Aiglons, Arnaud poursuit sur la même dynamique. Il comptabilise 39 matchs au total.

Après deux saisons brillantes, la fin de l’histoire chez les Aiglons lui a encore rappelé la précarité des statuts en football.

Nice peut dire que c’est notre faute, qu’on a demandé trop. Ce n’est pas vrai, on ne s’est jamais vus autour d’une table. Mais il n’y a pas de rancœur.

Homme de club à l’état d’esprit irréprochable, Souquet quitte Nice pour la Gantoise à l’été 2018, avant de retrouver la L1 sous le maillot de Montpellier un an plus tard.

Dans ma carrière, les bas ont peut-être été un peu plus forts que pour d’autres. Mais j’arriverai bientôt aux 100 matches de L1, c’est quand même une belle carrière. J’ai toujours cru en moi, en mes capacités. J’ai beaucoup bossé aussi.

Fort d’une solide réputation en ligue 1, Arnaud Souquet pose ses valises dans l’Hérault en 2019. Arrivé sous l’ère Der Zakarian, l’ancien Niçois n’a pas toujours obtenu l’aménité de ses différents entraîneurs et a parfois dû ronger son frein en coulisses. Après des débuts compliqués, le joueur qui incarne désormais sobriété et intelligence verra sa patience être récompensée avec l’arrivée d’Olivier Dall’oglio en 2021.

Peut-être qu’à un moment on se perd un peu. L’année dernière, on prenait beaucoup de buts. Ça a été vraiment un de ses premiers axes de travail, comme quand je l’avais connu en Ligue 2. On me rappelait récemment que j’étais le troisième joueur qui amenait le plus de courses vers l’avant. Donc il n’y a pas que du défensif, mais on le voit un peu plus parce qu’aujourd’hui, je gagne plus de duels et récupère plus de ballons.

Latéral droit, défenseur central, et même piston dans une défense à cinq, la polyvalence de l’ancien Lillois s’est souvent avérée précieuse pour le MHSC. Celui qui fait briller ses coéquipiers par le travail qu’il abat, a également été capable de coups d’éclats avec sa magnifique frappe de balle. En trois saisons sous les couleurs du MHSC, Arnaud Souquet a disputé la bagatelle de 104 matchs et inscrit 4 buts dont des chefs d’œuvre notamment contre Lyon et le Nîmes Olympique.

Au mois de janvier 2023 et après plus de trois saisons au MHSC, Arnaud s’engage avec le Chicago Fire. Un nouveau challenge qui s’explique par le désir du joueur de vouloir donner un nouvel élan à sa carrière professionnelle.

Soldat du vestiaire, Arnaud Souquet restera aussi comme un garçon qui n’aura jamais fui ses responsabilités, qui aura accepté sans broncher la concurrence et la remise en question, et qui aura souvent pris la parole publiquement, lorsque le bateau tanguait.

Que devient-il ?

Après trois ans et demi au MHSC, Arnaud Souquet alors âgé de 31 ans s’engage avec la franchise américaine des Chicago Fire. En rejoignant la MLS, le joueur français a refermé un chapitre important de sa carrière en France.

J’ai choisi l’option Chicago avec beaucoup d’envie de découverte, l’envie de performer, d’arriver là-bas en se disant que je vais découvrir un nouveau championnat, une nouvelle vie.

Connue par le passé pour accueillir des stars européennes en fin de carrière, la MLS s’est tournée vers la jeunesse. Avec l’objectif de performer à la Coupe du Monde 2026 en tête, la ligue américaine souhaite désormais faire progresser et mettre en lumière ses jeunes joueurs. Les États-Unis favorisent désormais le développement de jeunes joueurs locaux. Les clubs de MLS arrivent également à attirer de jeunes promesses d’Amérique du Sud au nez et à la barbe de clubs européens. C’est ainsi qu’Arnaud Souquet s’est laissé séduire par l’idée d’évoluer en MLS.

Le championnat a commencé à miser sur le jeunesse. Ils essayent vraiment de pouvoir attirer et investir sur des joueurs plus jeunes et pour après les revendre en Europe et que pour le championnat reste attractif. Du coup, c’est vraiment plus difficile de pouvoir rentrer en MLS.

Du temps de jeu et de la confiance retrouvés

Transféré au Fire de Chicago en Janvier, Arnaud Souquet a du un peu patienter pour découvrir le championnat américain. Celui-ci débutant à Mars.

Sur les 8 rencontres disputées par la franchise américaine, le défenseur de 31 ans en a disputé 7, à chaque fois dans un rôle de titulaire. Délivrant deux passes décisives, il passe même tout proche du but de l’année avec une frappe de 50 mètres.

 

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