Dans une analyse publiée par Midi Libre, la défaite (2-0) concédée à Reims n’entame pas la patience de l’entraîneur Zoumana Camara. En effet, la rencontre en Champagne a confirmé son discours constant : Montpellier n’est pas encore au niveau des cadors du championnat (Saint-Étienne, Reims) en termes de réalisme. Cependant, l’analyse du contenu du match révèle une progression. Cette amélioration doit encourager les Pailladins à franchir la dernière étape de leur reconstruction.
La progression est là, mais l’écart comptable persiste :
Comptablement, le MHSC est actuellement en position de barragiste. Ce résultat est jugé “pas mal” compte tenu de la saison passée et des difficultés financières traversées. Actuellement, l’équipe pointe à sept longueurs de la première place et à cinq de la montée directe.
Si les chiffres témoignent d’une progression, la réalité du terrain est plus encourageante encore. De fait, l’équipe a connu une véritable montée en puissance dans l’animation et dans le contenu, comme le répète Zoumana Camara. “Il y a une progression collective et individuelle de la part des joueurs. Maintenant cet équilibre, j’ai souvent parlé de le consolider,” explique le coach.
Le mal chronique : Le manque de réalisme offensif :
Le chantier prioritaire concerne désormais la finition devant le but. Car c’est là que “le bât blesse”. Montpellier aurait dû mieux faire, notamment avec les occasions obtenues par Enzo Tchato ou Alexandre Mendy.
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Par exemple, pour Papus, la défaite de Reims n’est pas différente du nul concédé à Clermont : le manque de réalisme coûte cher. Ainsi, il analyse : “Dès l’entame, on doit mener. Et on doit mettre cette équipe dans le doute un peu plus longtemps.” C’est ce réalisme offensif qui représente la différence fondamentale avec les équipes du Top 4. Par conséquent, c’est l’étape que le MHSC doit impérativement passer.
Marathon et Jeunesse : La reconstruction continue :
Ce problème de finition est peut-être la dernière étape à valider dans le processus de reconstruction globale. Toutefois, l’entraîneur rappelle qu’il dispose d’une équipe jeune (sept joueurs de moins de 24 ans étaient titulaires à Reims), des joueurs qui s’aguerrissent à peine au haut niveau.
Le temps est donc un allié. “J’ai parlé de marathon et on n’est pas encore au milieu,” souligne Camara.
En conclusion, il reste plus de la moitié du championnat pour consolider l’état d’esprit et continuer à apprendre de ces erreurs. La reconstruction continue, avec la promesse d’une belle marge de progression.


