1974, LE DEBUT DE L’HISTOIRE
Le club, à l’origine fondé en 1919 sous le nom de Stade Olympique Montpelliérain (SOM) est racheté en 1974 par Louis Nicollin. Cette même année, la fusion du Montpellier Littoral FC et de l’AS Paillade entraîne le déménagement du stade Richter vers l’actuel et mythique stade de la Mosson. Evoluant dans un premier temps en division d’honneur sous le nouveau nom de Montpellier la Paillade Sport Club Littoral, qui deviendra 2 ans plus tard le Montpellier Paillade Sport Club.
7 ANS PLUS TARD, LA PREMIERE DIVISION
Le club accède à la première division 7 ans après la reprise du club de Nicollin. Une ascension fulgurante qui s’explique notamment grâce à une équipe totalement remaniée, à l’image du recrutement de Michel Mézy. La saison d’après, Montpellier retourne en deuxième division en raison d’un mauvais recrutement et de la fatigue des héros de la montée. Mais l’émergence de joueurs tels que Laurent Blanc, Kader Ferhaoui ou bien Pascal Bails, entraînés désormais par Michel Mézy permettent au club de Loulou de retrouver l’élite 6 ans après l’avoir quittée.
1989-1990 : LE CHANGEMENT, C’EST MAINTENANT.. ET LA COUPE AUSSI !
L’année 1989 marque le changement avec le MHSC qui succède au MPSC, et le recrutement de Carlos Valderrama comme joueur et d’Aimé Jacquet comme entraîneur qui sera finalement limogé quelques mois plus tard. Le MHSC écrit l’une des plus belles pages de son histoire en 1990, en remportant la Coupe de France. L’année suivante, le club réalise un magnifique parcours en coupe des vainqueurs de coupes en éliminant respectivement deux anciens champion d’Europe, le PSV Eindhoven et le Steaua Bucarest, mais chute face à Manchester United en quart de finale.
2000-2008 : ENTRE ASCENSEURS ET FRAYEURS
Alors que le MHSC vient de remporter la coupe Intertoto, le club descend en Division 2 en 2000 après 13 saisons dans l’élite. Tout en gardant son rôle de président, Louis Nicollin cède la gestion à son fils et termine 3ème à l’issue de la saison, remontant ainsi en première division. Après un maintien in-extremis la première saison, le MHSC retourne en D2 lors de l’exercice 2003-2004. N’ayant pas de gros moyens, le MHSC relégable à 4 journées de la fin se sépare de Domergue et fait appel aux services de Rolland Courbis, qui sauve miraculeusement le club de la relégation en National. 5 ans après, sous l’impulsion de son entraîneur et de joueurs comme Montaño ou Costa, Montpellier retrouve la Ligue 1.
2010-2012 : L’EUROPE ET LE GRAAL NATIONAL
Désormais sous les ordres de René Girard, les héraultais accroche une inespérée 5ème place qualificative en Ligue Europa. Malgré une élimination rapide en Coupe d’Europe, les montpelliérains se qualifient tout de même en finale de Coupe de la Ligue, qu’ils perdent 1-0 face à Marseille. En 2012, le MHSC s’offre le graal en remportant le championnat de France devant un PSG ultra favori, et se qualifie pour la première fois en Ligue des Champions. Un titre récompensé par l’émergence de jeunes joueurs ayant gagnés la Coupe Gambardella en 2009 tels que Cabella et Belhanda, le recrutement de joueurs d’expérience à l’image d’Hilton et Bédimo, puis du meilleur buteur du championnat recruté la saison passée, Olivier Giroud. Mais surtout grâce à cet esprit de famille qui unissait cette équipe, des remplaçants jusqu’aux titulaires. Dans un groupe compliqué composé de Schalke, l’Oympiakos et d’Arsenal qui vient de recruter Olivier Giroud, Montpellier loin d’être ridicule fini dernier de son championnat avec 2 petits points.
LE MHSC S’INSTALLE DURABLEMENT DANS L’ELITE
Malgré des saisons qui suivent moins fringantes, le MHSC assure tout de même son maintien chaque saison, flottant entre la première et seconde partie du championnat. Le club continue son bonhomme de chemin en Ligue 1 avec la volonté de s’installer durablement dans le haut de l’élite française, tout en titillant certaines saisons les places européennes.
2017 : LOULOU S’EN VA, MONTPELLIER L’HONORA
Le 29 juin 2017, notre président emblématique qui fêtait ses 74 bougies dans un restaurant à Nîmes, est victime d’un arrêt cardiaque qui lui est fatal. Sous le choc, Montpellier et le monde du football multiplient les hommages, dont un dernier qui aura lieu la saison suivante lors de la première journée face à Caen, qui restera à jamais dans les mémoires des montpelliérains. Depuis, c’est Laurent, son fils, qui a pris les rennes du club en professionnalisant encore un peu plus le club, tout en gardant l’esprit familial qu’on lui connaît.