En clôture de la 31ème journée de Ligue 1, le MHSC s’est incliné (2-0) face à l’OM. Une fois n’est pas coutume, l’équipe d’Olivier Dall’Oglio a une nouvelle fois terminé le match en infériorité numérique. Montpellier a ainsi écopé de son neuvième carton rouge de la saison. Dans les cinq grands championnats européens, aucune équipe n’a autant été sanctionnée.
Montpellier, la vie en rouge
Expulsé en toute fin de rencontre sur la pelouse de l’Orange Vélodrome, Jonas Omlin s’est rendu coupable d’une faute à l’entrée de sa surface. En effet, sur une contre-attaque marseillaise, Junior Sambia, fraîchement rentré en jeu, loupe totalement son intervention et laisse Luis Henrique filer seul au but.
Olivier Dall’Oglio est revenu sur ce fait de jeu en conférence d’après-match «Je pense que Jonas n’est responsable de rien du tout sur cette expulsion. Par contre, Junior, oui. On est bien d’accord. Junior a fait une entrée très moyenne donc je comprends aussi que Jonas soit en colère de s’être fait expulser parce qu’il y a une erreur sur un ballon qui ne semble pas hyper dangereux non plus».
Pour l'anecdote, avec l'expulsion d'Omlin lors de #OMMHSC, le @MontpellierHSC est l'équipe ayant reçu le plus de cartons rouges (9⃣) cette saison parmi les cinq grands championnats 🇪🇺 Lors des 30 dernières saisons, il avait fait pire une fois : 14 en 2013-14 #opta #TeamMHSC pic.twitter.com/awo0NqM158
— Maxime Raynaud (@maxraynaud1) April 11, 2022
Un manque d’exemplarité ?
Si la majorité des cartons rouges reçus cette saison sont liés à des faits de jeu, d’autres en revanche, sont liés à des gestes d’humeur. Les expulsions de Jordan Ferri face à Lens (1-0) ainsi que celle de Téji Savanier à Rennes (0-2) en sont l’illustration parfaite.
L’entraîneur montpelliérain avait d’ailleurs déjà pointé la naïveté de ses joueurs et déclarait travailler sur la gestion de leurs émotions «C’est un monde professionnel, il faut gérer ses émotions. On a du mal, on s’énerve vite, on s’éparpille. C’est de la naïveté. Ça fait un moment qu’on discute sur ces émotions et comment les gérer, mais l’apprentissage se fait doucement».
Il reste désormais sept rencontres au MHSC pour retrouver un état d’esprit qui permettra de sauver une deuxième partie de saison décevante.