L’ancien pailladin Benjamin Stambouli revient sur plusieurs moments marquants de sa carrière à l’entraînement dans un entretien avec l’Équipe. Parmi eux, les exploits de Younès Belhanda à Grammont.
Lorsque le champion de France 2012 évoque les joueurs qui l’ont le plus impressionné à l’entraînement, des noms comme Marco Verratti, Hatem Ben Arfa ou Mario Balotelli ressortent. Mais le joueur de 35 ans ne pouvait oublier l’ancien international marocain :
Belhanda, ce qu’il faisait à 21 ans, c’était surhumain. Dans les petits jeux, il pouvait te coucher deux défenseurs avec une feinte, derrière il faisait tomber le gardien, et pour tirer, il le refaisait tomber.”
Il raconte également son premier entraînement avec les professionnels à Grammont. Une première synonyme de cauchemar pour lui :
Après cinq minutes, sur un appui, il y a eu un gros “clac!”. Je tombe. Johann Carrasso et Bruno Carotti me sautent dessus : “Bouge pas !” Je leur dis “Mais j’ai rien, c’est bon !” En fait, je m’étais fait les croisés. J’ai eu beaucoup de soutien de pros, comme Laurent Pionnier, Nenad Dzodic. Rolland Courbis m’a appelé: “On se reverra, t’en fais pas.”
À la Paillade, le milieu défensif a grandi avec plusieurs joueurs expérimentés. Le plus impulsif d’entre eux ? L’inévitable Emir Spahic :
Je commence à perdre un ou deux ballons, il me regarde bizarre, je le regarde bizarre. Il me lance des insultes dans sa langue. Je lui réponds en français. C’était tendu. Mais il a kiffé de me voir répondre présent et m’a pris sous son aile.”



