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Florent Mollet revient sur ses années montpelliéraines

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Dans une longue interview accordée à Blick, Florent Mollet évoque sans détours son passage marquant au MHSC. Il raconte un vestiaire où la parole était libre, un club où le caractère était une force, et un lien fort avec la famille Nicollin.

« À Montpellier, on pouvait se parler franchement sur le terrain », se rappelle Florent Mollet

Florent Mollet garde un souvenir très clair de l’ambiance dans le vestiaire montpelliérain, où évoluaient Andy Delort, Gaëtan Laborde ou encore Téji Savanier :

À Montpellier, on pouvait se parler franchement sur le terrain, mais c’était pour aider l’équipe. Et on pouvait aller manger ensemble une heure après, il n’y avait aucun problème.

Pour lui, cette franchise n’excluait jamais le respect :

Il faut un respect de l’institution, du club. Et à Montpellier, on l’avait! Avoir du caractère sur le terrain, ça n’empêche pas de respecter les gens.

Il souligne aussi la différence avec d’autres expériences en France :

Dans certains clubs, si vous avez un petit peu de caractère, ça ne plaît pas forcément…

Une mentalité qu’il dit avoir « toujours combattue ».

Un vestiaire soudé : « À Montpellier, ce n’était pas comme ça »

Mollet décrit un collectif très uni, loin de l’individualisme qu’il a parfois observé ailleurs :

Ce qui est dur parfois en France, c’est que ton vestiaire est plus individualiste. Les joueurs veulent faire la meilleure saison possible pour se démarquer, quitte à enfoncer le gars d’à côté. À Montpellier, ce n’était pas comme ça.

Cette identité commune s’exprimait aussi par l’intensité :

Forcément, parfois, c’était électrique. Mais sur le terrain, on donnait tout, chacun pour l’autre. Et c’est ce qui fait qu’on a fait de très belles saisons.

Une adoption immédiate et un lien fort avec la famille Nicollin

Son arrivée au MHSC marque un tournant personnel et sportif :

Ça a été une histoire incroyable dès le départ. On m’a tout de suite adopté, comme tous les joueurs, comme un fils. On a accepté mon caractère tel qu’il était, sans me juger.

Il parle aussi d’une relation humaine forte avec le président Laurent Nicollin :

C’est quelqu’un qui m’a énormément apporté. Alors j’ai tout donné sur le terrain pour lui, pour le club. […] Si demain vous appelez Laurent Nicollin, je suis sûr qu’il se souviendra très bien de moi et qu’il vous parlera de moi en bien.

Son attachement au club est évident :

Et c’est ce que beaucoup de joueurs ont fait aussi : Gaëtan Laborde, Téji Savanier, Andy Delort, et j’en passe.

Un lien durable avec d’anciens coéquipiers

Même s’ils ne se parlent pas quotidiennement, Florent Mollet garde une estime particulière pour plusieurs anciens partenaires :

Téji Savanier et Gaëtan Laborde, on ne se parle pas tous les jours, mais j’ai une énorme estime pour eux, si on se revoit, ce sera exactement comme quand on s’est quittés.

Il cite aussi Andy Delort, avec qui il est resté en très bon contact.

Ses statistiques l’attestent : 24 buts et 16 passes décisives en 139 matchs. Montpellier a été son plus haut niveau.

Si sa carrière s’est poursuivie en Allemagne, à Nantes puis en Suisse, Florent Mollet continue de parler de Montpellier avec respect et reconnaissance.

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