Invité dans Montpellier Sport Club, Laurent Nicollin a poursuivi son large tour d’horizon sur le mercato hivernal qui attend le MHSC. Et lorsqu’il s’agit d’évoquer les futures ventes nécessaires pour équilibrer les comptes, le président n’a éludé aucune question. Mieux : il a clarifié un point essentiel. Personne n’est intouchable.
Des ventes nécessaires mais réfléchies :
Nicollin ne tourne pas autour du pot : le club devra vendre cet hiver, notamment parce que certaines opérations n’ont pas pu être réalisées l’été dernier. Mais pas question de brader des joueurs ou d’affaiblir l’équipe. Chaque départ sera intelligent et réfléchi, et l’objectif reste clair : renforcer l’équipe plutôt que de la diminuer.
« On a mis des choses en place avec Bruno Carotti. Il y a un plan A que je souhaite voir se réaliser. Et s’il faut mettre le plan B en place, ça sera autre chose », explique le président.
Pas seulement Savanier ou Omeragic :
Si les noms de Téji Savanier et de Becir Omeragic reviennent souvent, Nicollin rappelle que tout joueur peut potentiellement être concerné. La priorité n’est pas de vendre à tout prix, mais de générer des revenus sans mettre en péril la compétitivité du club.
« On a plus d’un joueur dans l’effectif. Il n’y a pas que ces deux-là qui sont susceptibles de rapporter un peu d’argent. Tu peux vendre trois joueurs à un ou deux millions, et ce ne sont pas forcément des cadres », précise-t-il.
Entre amour du club et réalité économique :
Certains joueurs souhaitent rester, portés par l’attachement au MHSC. Mais le président le répète : tout le monde peut être vendu si le club le juge nécessaire pour équilibrer ses finances et renforcer l’effectif.
Ce discours montre un président lucide, ambitieux et prêt à gérer le mercato avec pragmatisme, tout en laissant la porte ouverte à la montée en Ligue 1 dès cette saison.
