Le navire continue de sombrer

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ODO avait tenté de dynamiser ce match en effectuant un turnover de ses joueurs clés : Wahi, Ferri, Savanier. Pas de surprise et nouvelle déconvenue ce soir. La fin de saison est de plus en plus longue et pâle pour le MHSC.

Nouvelle compo, même scénario

Très peu de choses enthousiasmantes à relever ce soir. Malgré la titularisation de Rémy Cabella. Au milieu, Chotard et Léo Leroy n’ont amené aucun petit plus. Ce qui était pourtant ce qu’on attendait d’eux. Aucune prise d’initiative, aucune percée magique pour repartir de ce constat alarmant : Montpellier a perdu 8 de ses 9 confrontations contre des équipes du top 10 (hormis la victoire contre Nice).
A part une maigre frappe de Germain trop molle, rien offensivement.

Aucun but pour le MHSC, la 5ème fois en 7 matchs. Mavididi a les plus grandes peines du monde à retrouver sa créativité et n’apporte rien à l’attaque Montpelliéraine depuis plusieurs matchs.

Un effectif trop réduit pour espérer mieux

En l’absence de ses cadres, il était difficile d’imaginer le MHSC renverser cette équipe dynamique de Lens. Alors une fois de plus, le scénario de ce match rappelle tant le pari de se séparer d’autant de joueurs sans avoir de solution de remplacement était risqué.

Même si l’entrée de l’entrée du maestro Teji a fait entrer un peu d’espoir. En quelques ballons, quelques touches, le jeu retrouvait de son dynamisme. Preuve qu’il ne manque pas tant, juste quelques leaders dans ce groupe parfois errant. A deux doigt d’inscrire un très joli but d’une frappe lointaine, bien repoussée par le gardien lensois. Idem Rémy Cabella a joué une grande partie du match (sorti à la place de Gioacchini à la 84′) et s’est montré plutôt à la hauteur, étant un des joueurs essayant de créer du jeu, par des combinaisons rapides.

Une équipe qui continue de se reconstruire

Et les deux gros départs offensifs se font sentir. Défensivement aussi, Montpellier apprend. Des erreurs par ci et par là, mais toujours moins négatif que des équipes comme Bordeaux ou Saint Étienne, malgré leurs moyens.

Le MHSC semble être une équipe qui attend que le championnat se termine, sans se dépasser fauté d’avoir un autre objectif que de limiter la casse. Une saison, une nouvelle, à regretter de n’avoir jamais passé la troisième. A avoir été dangereux sans être régulier. A osciller entre espoir et minimalisme en se disant qu’avec autant de joueurs partis c’était un moindre mal.

Le calvaire continue et Montpellier s’enlise à la place qui lui semble prédestinée. Et les départs offensifs qui avaient été jusque là dissimulés commencent à se remarquer dans le désert qu’est devenu l’attaque du MHSC.

 

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