Le MHSC s’incline pour la première fois depuis 2017 face à l’OL. Les montpelliérains auront manqué de motivation pour être tueurs devant le but. Et laissent filer des points
Un tournant dès le début du match
Un début de match tonique des montpelliérains. Très bon travail de Mavididi, côté droit, pour éliminer Emerson, puis trouver Mollet en retrait d’un centre à ras de terre précis. La frappe pied gauche du numéro 25 était légèrement haute. Le ballon s’écrase sur la transversale. Personne pour le reprendre par la suite.
Et puis on a senti le vent tourner. Les lyonnais eux ne se prieront pas pour inscrire le but qu’aurait du inscrire le MHSC. Après un ballon sur la transversale, Paqueta poussait de la tête pour conclure l’action. (0-1) Ce sera le seul but du match.
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé
L’absence de Savanier s’est drôlement fait ressentir dans l’animation du milieu de terrain. Et ce n’est même que Lyon a été transcendent, surtout à l’image de leur effectif. Si Ferri a été dans un grand jour, une fois de plus, le capitaine montpelliérain n’a été accompagné que par Stéphy Mavididi, inspiré pour faire parler sa vitesse et ses feintes, même si pas aussi tranchant qu’on l’a connu. Florent Mollet s’est dévoré une deuxième balle au 10 mètres, et sa frappe a été trop écrasée pour tromper Lopes. Trop peu d’activité devant, Gioacchini et Germain très transparent, encore que le premier a plus gaché que le second, qui a profité de peu de ballons. Souci de démarquage ou appels moins concrets ? Toujours est-il que Wahi aurait pu amener un plus mais les ballons sont restés trop imprécis.
Manque de motivation
Il manque du monde clairement. Ou aujourd’hui du moins il a manqué quelqu’un. Quelqu’un devant pour pousser des ballons qui trainent, pour créer du jeu. Et de la vitesse sur les côtés. Pas spécialement débordés Souquet et Ristic se sont surtout montrés sacrément endormis. Omlin a sauvé la baraque avec de jolis arrêts confirmant une bonne forme actuelle. Mais Montpellier n’a pas su marquer. Des situations, et des actions mais pas assez de force de caractère pour propulser le ballon avec rage au fond des filets. Comme si sans Savanier, le MHSC n’était pas motivé. Alors Ferri a beaucoup aidé à la construction. Mais le foot doit être dynamique, imprévisible, virevoltant. Et le MHSC a plus été soporifique que tranchant.
On espère que Mercredi, les montpelliérains seront plus en forme face au 19ème. Et avec le retour de leur prodige. Pour signer leur deuxième victoire à l’extérieur