Terrifiant

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Le MHSC a enchaîné une cinquième défaite. Synonyme de beaucoup de choses, dans le message envoyé aux plus faibles.

Le football, une histoire de décisions fortes

Propre de toute situation qui demande du courage : rarement applaudi, souvent critiqué. C’est le biais cognitif qui fonctionne de la sorte. Néanmoins, les critiques peuvent devenir fondées, lorsque année après année, les avertissements ne sont pas écoutés. Pire encore, lorsque les plus fidèles, se retrouvent sur le banc des accusés.

 

Le football c’est avant tout dans la tête

Si tout est mathématiquement possible, cela ne fait pas de doute : pour l’heure Montpellier est l’équipe la plus faible de France en L1. Là ou Auxerre enchaîne les succès et vient de coller un 4-0 à Rennes. Là ou Angers a été capable de faire ce que Montpellier a balbutié à Monaco. Ou encore St Etienne qui gagne. Tout le monde a gagné. Tout le monde sauf Montpellier, qui avec presque le même effectif, a montré qu’en passant d’une défense à 4 à une à 5 au Havre, on passe d’une victoire 2-0 à une défaite 1-0.

Catastrophique est le message, envoyé par des joueurs, soi disant secoués par un nouvel entraineur et surtout les ultras.

D’année en année : des paris ratés

Dramatique est la réalité : Le Havre à un wagon d’avance sur Montpellier. Là ou il y a même pas 5 ans, le MHSC s’implantait dans le Top 10 pour la 4ème saison consécutive. Lourde est la chute : un seul tir cadré. Plus grosse opportunité stoppée par un de nos propres joueurs, si on enlève la frappe molle de Khazri déviée. Apathique, léthargique. Voilà c’est qu’est devenue notre équipe.

Lanterne rouge pour un moment encore ?

Et pour l’heure, rien, au grand rien, ne semble enrayer cette dynamique. Les statistiques sont formelles : 90% des équipes dans notre situation il y a quelques matchs sont celles qui sont descendues. Sans compter le record de buts encaissés, vieux de 54 ans.

Au delà d’une descente, se profile peut-être une place de lanterne rouge : à l’année. Cela se décidera peut-être sur les prochains matchs. Si grand nettoyage du 11 il n’y a pas. Car oui, les niveaux de nos latéraux dans l’élite sont sans doute un des paramètres à modifier. Trop d’années que la spirale négative continue. Avec 50% de défenseurs en moins que les adversaires, compliqué de ne pas prendre de but… et forcément plus de poids sur nos centraux et le gardien.

A suivre dimanche, la suite de cette contrainte qu’est devenue de suivre les prestations sans changement du club, les week-end. Pour ceux qui n’ont pas déjà tourné le dos, pour préserver leurs nerfs…

 

 

 

 

 

 

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