Le chaos d’hier a laissé place à la reconstruction d’aujourd’hui. Après la reconstruction interviennent les améliorations ? S’en remettre au collectif et non plus à des exploits, en serait une.
La différence entre les « gros » et « nous »
Avec plus de deux tiers de ses buts sur coup de pied arrêtés, le MHSC marque de temps à autre dans le jeu. C’est rare, mais moins qu’avant.
Voici un peu la ligne de cet article. Le moins bon laisse place au mieux. Mais la saison est longue. Cependant, comme relaté dans cet article : une classe d’écart nous sépare des “gros”. Que le MHSC n’arrive pas à battre (voir article ci-joint).
Et force est de constater, que le MHSC n’a plus ou que très peu, la supériorité individuelle d’hier. Fini les Tamari virevoltants, et toute la liste interminable de joueurs, d’ailleurs restés en Ligue 1. Pas pour rien. La supériorité devra donc passer par la force collective et non plus par des exploits. Même si on s’en remet encore à des coups de pattes de génie à droite à gauche. Et c’est sans doute ça la différence entre nous, et le wagon de tête. Que le club a du mal à bouger par ailleurs. Pourquoi? Car en match ils semblent tous “unis”. Là où nous tremblons encore sur certaines incursions dans notre défense. Qu’un sentiment sporadique, puisque le MHSC affiche comptablement l’une des meilleures défenses, il faut s’en féliciter.
Le collectif : une base plus stable
Et oui. Pas de risque de blessure d’un petit génie. Le collectif est un groupe entier. Si Yamal manque à Barcelone lorsqu’il se blesse évidemment, il faut des roues de secours. Sinon on devient dépendant. Nous sommes sortis de la “Teji-dépendance” , encore que.
Et l’on pourra remarquer que la plupart des défaites qui sont intervenues cette saison l’ont été contre un collectif soudé. Hormis Sainté, pas de joueurs star. Juste un jeu rodé. Pire encore, face à Agde pendant une mi-temps entière, le MHSC était à deux doigts d’en faire les frais. Preuve qu’il vaut mieux jouer en équipe, dans un sport… d’équipes.
Il serait appréciable de voir les combinaisons, les tactiques, jeux en triangle, et passes prendre le dessus sur les folles enjambées individuelles. Désormais devenues une norme du football moderne. Mais longtemps critiquées par les coachs à l’ancienne ” 3 touches de balle max” entendront résonner les plus anciens, qui ont joué au foot.
Preuves également, que le collectif commence à se connaître, et se faire confiance. Et comme pour tout dans la vie, difficile de faire des merveilles, sans se faire confiance…
