Zoumana Camara : “Mes joueurs ont fait preuve d’humilité”

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Malgré une victoire étriquée (1-0, analyse) face au Canet RFC ce vendredi 19 décembre, Zoumana Camara a salué, auprès du Midi Libre, la force de caractère de son groupe. Si le manque d’efficacité offensive reste un point de vigilance, c’est l’état d’esprit et l’adaptation de ses joueurs qui ont permis de valider la qualification pour les 16es de finale de la Coupe de France.

L’état d’esprit comme moteur de la qualification, selon Zoumana Camara

Dans l’atmosphère particulière de la Coupe de France, la supériorité technique ne suffit pas toujours. Le coach héraultais l’avait anticipé et ses joueurs ont répondu présent sur le plan de l’engagement physique.

J’ai dit aux joueurs, c’est typiquement le genre de match où il ne faut pas essayer d’être meilleur que l’adversaire techniquement, ou essayer de montrer une supériorité à ce niveau-là, parce que ce n’est pas ce qui fait la différence. La différence c’est l’état d’esprit, c’est l’intensité qu’on met et la capacité à gagner des duels. Et quand on élève ce curseur, généralement ces équipes-là peuvent sur la durée avoir beaucoup plus de problèmes. On l’a vu sur la deuxième mi-temps, ça a été beaucoup plus compliqué pour eux de continuer à maintenir cette intensité. C’est là-dessus qu’on fait la différence, ce n’est pas techniquement, ça vient après. (Midi Libre)

Le réalisme, le grand chantier de la saison, regrette Zoumana Camara

Si la victoire est là, elle n’efface pas totalement la frustration liée au manque de finition. Un mal récurrent pour l’équipe cette saison, comme ce fut déjà le cas au tour précédent à Montceau :

Sur cette première partie de saison, quand j’ai fait un peu le bilan, j’ai parlé de frustration. Ce sont les regrets de cette première partie de saison. C’est qu’au rapport de nombre d’occasions créées, le ratio de buts n’est pas suffisant. Donc il y a des moments dans les matches où on se met en danger. Il y a des moments où avoir le score et faire mal, on ne le fait pas. Il y a eu des matchs où on a été puni derrière et d’autres qui nous ont juste permis de prendre un point. Face à un adversaire comme Canet, ça a suffi. Mais il est évident que dans cette deuxième partie de saison, c’est un axe d’amélioration. Je le dis, il y a le talent bien évidemment, mais c’est aussi l’aspect psychologique. Vouloir mettre le ballon au fond des filets. Et c’est ce qui nous manque en ce moment, ce qui nous fait défaut.

Savoir s’adapter au contexte

Loin de l’arrogance que pourrait afficher une équipe de catégorie supérieure, les joueurs ont su lire le match. Une preuve de maturité soulignée par leur entraîneur :

Non, je n’ai pas senti de doute. J’ai senti mes joueurs dès le début dans le match prêts à aller au combat, à répondre à ce défi physique qui nous a été imposé par un bel adversaire qui a essayé de jouer. Le terrain ne le permettait pas toujours. Mes joueurs ont fait aussi preuve d’humilité. Parce que quand on est une catégorie du dessus, accepter par moments de jouer long face à un adversaire d’en dessous, c’est faire preuve d’humilité, mais c’est aussi lire la situation et le contexte du match. Je préfère ça que d’essayer de ressortir de derrière et de se faire prendre.

Mercato : la priorité aux forces vives internes

Interrogé sur les mouvements possibles dès le 1er janvier, le technicien préfère d’abord se concentrer sur son effectif actuel et la récupération de ses cadres blessés avant de se projeter sur des recrues :

La première chose, c’est de bien me reposer. Vous pouvez me souhaiter ça, ça me ferait plaisir (sourire). Après une première partie déjà excitante, on a vécu pas mal de choses. Avant même de penser à ce qui pourrait arriver, si je pouvais déjà récupérer les joueurs blessés (Laporte, Sishuba, Sainte-Luce, Fayad), ce serait déjà une très bonne chose. Si j’arrive déjà à récupérer plus de 80 % de l’effectif, je serais déjà le plus heureux des entraîneurs. Le mercato ? On verra après, il n’y a aucune urgence pour le moment. Je pense qu’on connaît les besoins, je discute régulièrement avec Bruno Carotti, avec le président. On est en échange régulier, on verra.

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