[MHSC – ACA] Que devient-il ? Paul Lasne

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Nouvelle journée de Ligue 1 Uber Eats et nouvelle rubrique ! Après la victoire historique 7-0 glanée en terre bretonne le week-end dernier, le MHSC recevra l’AC Ajaccio pour le compte de la cinquième journée de championnat. Si le club héraultais n’est pas en réussite face aux clubs promus, les hommes d’Olivier Dall’Oglio souhaitent inverser cette tendance en s’imposant à domicile face au club corse. Cette rencontre est pour nous l’occasion d’évoquer un joueur ayant évolué sur l’Île de Beauté mais également sur les bords de la mer méditerranée : Paul Lasne.

Mauvais timming

Né en 1989, Paul Lasne a tout juste vingt ans lorsque Jean-Louis Triaud lui propose son premier contrat professionnel avec les Girondins de Bordeaux, sacrés Champions de France la saison précédente. Barré par une féroce concurrence, le jeune milieu de terrain est prêté à Châteauroux dans l’espoir de s’aguerrir.

J’ai commencé à sentir que ça coinçait lorsque j’ai signé pro en 2009. Ce n’était pas évident de s’imposer dans une équipe qui marchait sur l’eau. Mon parcours fut chaotique, le prêt que j’avais fait la première saison à Châteauroux n’avait pas été concluant.

De retour en Gironde la saison suivante après un prêt peu concluant, Paul Lasne décide de quitter son club formateur pour voir si l’herbe est plus verte ailleurs. C’est ainsi qu’à seulement quelques jours de la fin du mercato estival, le jeune bordelais s’envole pour la Corse. L’ AC Ajaccio fraîchement promu en Ligue 1 était à l’époque le seul club à lui avoir offert une porte de sortie !

Ce n’était pas une bonne idée, c’était la seule solution pour moi ! On était à dix jours de la fin du mercato et j’étais un peu coincé.

Après une première saison en dents de scie, l’élégant milieu de terrain devient un élément important du groupe d’Olivier Pantaloni. Paul Lasne termine l’exercice 2013/2014 avec vingt-quatre titularisations et trois buts. Ses bonnes prestations dans l’élite du football français lui ouvrent à 25 ans, les portes du MHSC.

L’amour est sur le pré

Fort d’une solide réputation en ligue 1, Paul Lasne pose ses valises dans l’Hérault en 2014. Arrivé sous l’ère Courbis, l’ancien Bordelais n’a pas toujours obtenu l’aménité de ses différents entraîneurs et a parfois dû ronger son frein en coulisses.

Ce sont les aléas d’une carrière. Avec Rolland Courbis, on ne s’est pas toujours compris sur mon véritable poste même si j’ai beaucoup joué. Avec Frédéric Hantz, il y a même eu une prise de bec car il a tardé à me réintégrer après ma grave blessure au genou. Mais tout cela s’est tassé avec le temps.

Après des débuts compliqués, le joueur qui incarne désormais sobriété et intelligence verra sa patience être récompensée avec l’arrivée de Michel Der Zakarian en 2017. Positionné au cœur du jeu, dans un rôle de piston qu’il affectionne, Paul Lasne réussit la meilleure saison de sa carrière montpelliéraine cette année-là.

Je me sens pleinement épanoui, même si je sais que dans le football, cela reste très fragile. Évoluer à mon poste de prédilection me permet d’exprimer mes qualités tout en améliorant ce qui ne va pas.

Numéro 6, relayeur, milieu excentré, et même piston dans une défense à cinq, la polyvalence de l’ancien Bordelais s’est souvent avérée précieuse pour le MHSC. Celui qui fait briller ses coéquipiers par le travail qu’il abat, a également été capable de coups d’éclats avec sa magnifique patte gauche. En cinq saisons sous les couleurs du MHSC, Paul Lasne a disputé la bagatelle de 147 matchs et inscrit 8 buts dont des chefs d’œuvre notamment contre Bordeaux et Saint-Etienne.

Au mois d’août 2019 et après cinq saisons au MHSC, Paul Lasne s’engage avec le promu Brestois. Un nouveau challenge qui s’explique par le désir du joueur de vouloir donner un nouvel élan à sa carrière professionnelle.

Je pensais être arrivé à la fin d’un cycle. La saison dernière, même si j’ai beaucoup participé, je sentais que je prenais moins d’importance dans le groupe. Et puis les arrivées de Ferri et Savanier cet été ont renforcé ce sentiment. C’était le moment à 30 ans de sortir de ma zone de confort. Il me restait deux ans de contrat, j’avais ma vie, ma maison, mes habitudes : rester, c’était choisir la solution de facilité. Mais pour moi, une carrière, ce n’est pas ça. J’avais envie d’un nouveau défi et Brest m’a offert cette occasion.

  Que devient-il ?

Après trois saisons au Stade Brestois et 59 matchs disputés sous les couleurs finistériennes, l’ancien montpelliérain s’est engagé, l’été dernier, avec le club de la capitale, le Paris FC pensionnaire de Ligue 2.

À 33 ans, Paul Lasne qui, a un temps pensé mettre un terme à sa carrière après son expérience dans le Finistère, a finalement retrouvé goût au football et s’est donc laissé tenté par le challenge parisien.

Évidemment faire monter le Paris FC en ligue 1 pour apporter un deuxième club parisien dans l’élite serait quelque chose de vraiment exceptionnel donc c’est un objectif qui est clair et affiché par le club qui met en place beaucoup de choses pour réussir.

Né à Paris, sa signature au Paris FC est un retour aux sources comme le joueur l’a récemment expliqué.

 Étant parisien, je ne suis pas non plus insensible au fait de revenir dans ma région natale et pouvoir défendre les couleurs d’un club de Paris.

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