[MHSC-SRFC] Jean-Louis Gasset exige “que les joueurs prennent leurs responsabilités”

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Avant de recevoir Rennes dimanche prochain à 17h15 dans le cadre de la 24ème journée de Ligue 1, Jean-Louis Gasset s’est exprimé en conférence de presse. Il souhaite une rébellion de ses troupes.

“Je n’ai pas l’impression que tout le monde donne tout.”, déclare Jean-Louis Gasset

Alors que la paillade est toujours lanterne rouge de ligue 1, le tacticien attend de meilleures attitudes de ses joueurs:

À un moment donné, il faut qu’on prenne ses responsabilités, qu’on ait de l’orgueil, qu’on ait de la fierté pour dire qu’on va arrêter l’hémorragie. Je me souviens de la fin de match contre Lyon, où les gens se sont parlé fort. Mais il ne faut plus se remettre dans cet état. Pour ça, il faut faire le match que tout le monde attend, ne pas faire de cadeau d’entrée de match pour se plomber. On a eu des séquences où on jouait un peu mieux. Donc il faut faire un sans-faute.

Le physique, la clé du match

Jean-Louis Gasset estime que l’impact physique sera déterminant pour aller chercher un résultat dimanche. Alors que les Héraultais ont souvent eu du mal à rivaliser physiquement cette saison, Gasset attend une révolte sur ce point :

“Ce n’est pas que l’état d’esprit. Il y a des gens qui veulent, mais peut-être qu’ils ne peuvent qu’un certain temps. Le physique prend de l’ampleur quand vous jouez contre des équipes comme Nice avec Santamaria ou Boudaoui. Là on va tomber sur Koné et Seko Fofana, que je connais aussi. Il y a un impact, il y a du volume, il y a de l’intensité, il y a de l’agressivité. Il faut qu’on se mette au niveau.

Même si ça ne dure pas 90 minutes, il faut que les gens assument. Si ça dure une heure, on joue une heure. Il faut qu’on parte comme ça et qu’on arrive à trouver cette rébellion et révolte. Il faut qu’on soit révolté de perdre quatre matchs d’affilée. Il faut qu’on soit révolté de jouer l’avenir du club.

“Je m’en fous du papier”

Il conclut l’interview en fustigeant, à nouveau, un manque d’investissement:

J’ai un truc qui m’irrite quand on dit “sur le papier”. Des gens m’appellent pour me dire « tu vas y arriver », parce que tu as de bons joueurs. Sur le papier, tu as une belle équipe. Je m’en fous du papier. Je me moque du papier. Moi, c’est le terrain qui m’intéresse.

Et ce que je vois, c’est insuffisant. C’est insuffisant dans l’investissement. On dirait que ça ne nous dérange pas. Personnellement, ça me dérange. Ça me dérange beaucoup. On vit très mal. On fait du mal à beaucoup de gens. Donc j’aimerais quand même qu’à un moment donné, ça sorte de là, et qu’il y ait cette réponse que tout le monde attend.

Après, le résultat ou marquer un but, d’accord. Mais l’état d’esprit, le fait de se dépasser, le fait de tout donner. Je n’ai pas l’impression que tout le monde donne tout.

J’ai l’impression qu’ils reçoivent, mais qu’ils ne donnent pas beaucoup. Et toutes les semaines, rentrer dedans, être agressif, essayer de chercher des leviers pour la fierté, c’est usant. C’est usant. Il va bien falloir qu’ils comprennent.

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