Arbitrage : les arbitres ont-ils une dent contre le MHSC ?

C’est franchement difficile à dire, mais le score du soir ne reflète pas du tout la physionomie du match. Un match qui a déraillé pour les facteurs multiples. Dont un particulièrement récurrent.

Oui Montpellier n’a pas été à la hauteur. Oui Montpellier a eu des difficultés dans le jeu. et oui, Montpellier n’a pas un effectif de Ligue 1. À propos qu’il serait toutefois correct de nuancer : cette saison, les matchs aux décisions ayant une incidence sur le résultat semblent s’additionner : OL, LOSC, ASSE parmi d’autres… à découvrir dans cet article.

Ce soir encore : pas vraiment le même protocole selon les équipes

Il faut comprendre la complexité du sujet : on parle évidemment d’un sujet plus subjectif qui n’est pas une science exacte! L’arbitrage dans toute sa splendeur, et dans tout l’environnement global qui est la gestion de l’autorité dans un système capitaliste.

Pour en revenir à des discours plus simple et à du concret : Est-ce que les hors-jeux de ce soir sur la supposée ouverture du score puis l’égalisation n’ont elles pas tué le match ? La réponse facile et rapide serait évidemment oui. Mais allons creuser un peu plus loin: Car oui ce soir, une nouvelle fois en étant factuel, l’arbitrage n’a pas été bon.

  • D’entrée un premier contact. Musclé. Deux joueurs qui vont au ballon, à l’épaule. –> Ballon remis en jeu pour une faute, en faveur des rennais (???)
  • Ensuite, plusieurs contacts, rapidement sanctionné d’un jaune pour Ferri. Dans l’autre sens, en revanche lorsque Savanier est poussé dans le dos, faute d’anti-jeu, et jaune logique normalement, retour à la faute et rien. Intrigant!
  • Parlons des buts désormais :
  1. L’ouverture du score rennaise ? Expédiée en quelques secondes seulement. Malgré un duel au sol, cela avait l’air net et sans souci pour l’arbitre.
  2. L’ouverture du score du MHSC : A la seconde, l’arbitre lève le drapeau. On a pensé à un premier hors-jeu de Tchato. Mais non après vingt secondes  L’arbitre se précipite et il est formel : il y a hors-jeu. Un sentiment déjà un peu plus mitigé face aux images, et un révélateur qui a la pertinence qu’on lui décide. Sacré sniper cet arbitre de touche!
  3. égalisation : Delort égalise (45′). On sent que tout le corps arbitral est concerné jusqu’à même la plate-forme de Paris. Le téléphone sonne vibre l’arbitre marche dans tous les sens. Cinq minutes plus tard, le but est à nouveau refusé. Une nouvelle fois un révélateur vient justifier cette décision. Permettez une nouvelle fois, de douter de l’acuité visuelle surdéveloppée de nos arbitres, ce soir.

Inversons les rôles désormais ?

Alors peut-être sommes-nous simplement parano ? Peut-être que l’arbitre voulait simplement protéger les joueurs et était extrêmement précis pour tout contact. En tout cas, pas sur le ballon, vraisemblablement dévié de la main en seconde période, dans la surface rennaise ? Non là non.

En revanche, décision immédiate et sans discussion sur le penalty sifflé, malgré un tir manqué du rennais, ceinturé, à qui il profite évidemment de jouer la faute pour obtenir un sursis ? Bingo, sifflé. Sans le moindre doute cette fois. Sans les moindres minutes de questionnements existentiels. Pourtant selon certains arbitres, un joueur qui prend la décision de botter le ballon renonce à son droit de réclamer contact. Encore une règle à géométrie variable.

 

 

En essayant d’adopter un petit peu de recul, car bien évidemment un avis sur le sujet est difficile.  Globalement le sentiment qu’on a, et depuis un moment : c’est qu’il semble suffire de tomber contre Montpellier pour s’attirer les faveurs de l’arbitre. Même ce soir, lors d’un supposé contact avec Andy Delort, un joueur s’est roulé au sol, réclamant un crime sans doute vu sa réaction. Sans rien par la suite. Le sentiment global que chaque équipe qui vient affronter Montpellier à domicile, tire beaucoup sur la corde sur ce sujet. Se joue de cette tendance.

Ça fait quand même beaucoup cette saison : une liste longue

Essayons toujours dans cette démarche de garder en tête les fois où ce sentiment de “bizarre” a pu se déclencher dans le cerveau d’un supporter de Montpellier, qui, évidemment veille à ce que son équipe ne soit pas lésée. Si la liste est longue, de mémoire, voici quelques incidents ou le club a subi un arbitrage qui peut interroger.

  • Contre Lille, à domicile (2-2) : coup de coude de Cabella, qui aurait du être exclu, puis faute par derrière ensuite sur Nordin alors que le joueur était averti : rien ni VAR, ni deuxième jaune. Dans l’autre sens penalty et VAR pour la faute de Chotard (un peu light tout de même même si contact). Bizarrement sur l’égalisation du 2-2, plusieurs extrêmement longues minutes pour checker, on ne sait quoi…

Free FOOT on X: "QUEL BAZAR A MONTPELLIER 😐 Pendant une consultation VAR pour un pénalty, les esprits se sont échauffés entre Savanier et Cabella, auteur d'un coup de coude. 🟨 pour

  • Contre Monaco au match aller : quelques minutes de jeu, Teji se permet un coup du sombrero, pas au gout de Ben Seghir. Coup de pied en plein visage, de Teji, qui tombe KO. Si dans l’autre sens vous auriez connu la décision logique : aucune VAR, dans le plus grand des calmes. 8 minutes en fin de match, vous connaissez l’histoire : dans les 30 dernières secondes de ce miraculeux temps additionnel, le MHSC s’inclinera.
  • Contre Marseille : un carton rouge pour Dzodic , qui faisait ses débuts. Un tacle où il touche le ballon, mais emporte la jambe du joueur, marseillais, carton rouge, direct pour excès d’engagement. Soit.RMC Sport on X: "🟥 CARTON ROUGE POUR DZODIC !! Justifié selon vous ? https://t.co/lR4xbvdbiM https://t.co/esZLBcNDiT" / X
  • Ah mais là bizarrement contre Lyon, le MHSC s’incline en toute fin de match à l’aller (0-1). Eh bien exactement le même tacle sur Teji Savanier dans la surface de réparation : jouez messieurs. Aucun penalty. Un but annulé pour une poussette de Jordan Ferri. C’est vrai que contact il y a. Ça aurait quand même été bien de simplement utiliser la VAR, car on s’aperçoit que le joueur est en premier victime d’une charge à laquelle il répond…

  • Contre Saint-Étienne, deux situations de contacts dans la surface, un penalty sifflé et annulé à Teji : plutôt logiquement pour le coup. Preuve que c’est possible d’annuler sa décision initiale, tant mieux !  Une deuxième plus claire sur Tamari, au final, ce sera le même résultat : rien.

  • Contre Lens, au match aller une charge sur Arnaud Nordin en situation offensive. Vous n’allez pas le croire, mais sur le contre Lens marque. À la grande surprise des commentateurs Da Zn : but validé.

Un problème qui ne date pas d’hier

Est-ce la faute à notre tempérament ? A l’historique de l’équipe en L1 ? Ou une direction trop absente pour commenter ces faits de matchs, contrairement à d’autres (OL, OM…)

Loin de là la volonté de se victimiser, mais tant qu’à y être tout de même : du rouge pour Wahi (sur un contact inexistant, carton qui lui sera retiré en comission), au but CSC de Lille refusé pour un hors-jeu de Yeboah. Le but de Fayad annulé contre Strasbourg (2-2) pour une main de ce même Yeboah, très clairement poussé dans le dos avant de faire main. Ce rouge de Teji pour un mouvement de bras contre Toulouse, mais ces attaques incessantes de Benjamin André, Rémy Cabella, ou les contacts à répétition sur le pauvre Mousa Tamari, ex ailier maltraité sans cesse.

En essayant de rester stoïque, il se dégage tout de même un sentiment pénible : rares sont les fois ou l’on peut se dire “OUF on a eu du bol sur ce coup là”. Simple biais cognitif ou réalité cachée derrière tout cela?

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  • […] 2C’est franchement difficile à dire, mais le score du soir ne reflète pas du tout la physionomie du match. Un match qui a déraillé pour les facteurs multiples. Dont un particulièrement récurrent.Oui Montpellier n’a pas été à la hauteur. Oui Montpellier a eu des difficultés dans le jeu. et oui, Montpellier n’a pas un effectif de Ligue 1. À propos qu’il serait toutefois correct de nuancer : cette saison, les matchs aux décisions ayant une incidence sur le résultat semblent s’additionner : OL, LOSC, ASSE parmi d’autres… à découvrir dans cet article.Ce soir encore : pas vraiment le même protocole selon les équipesIl faut comprendre la complexité du sujet : on parle évidemment d’un sujet plus subjectif qui n’est pas une science exacte! L’arbitrage dans toute sa splendeur, et dans tout l’environnement global qui est la gestion de l’autorité dans un système capitaliste.Pour en revenir à des discours plus simple et à du concret : Est-ce que les hors-jeux de ce soir Sur les deux égalisations successives n’ont elles pas tué le match ? La réponse facile et rapide serait évidemment oui. Mais allons creuser un peu plus loin: Car oui ce soir, une nouvelle fois en étant factuel, l’arbitrage n’a pas été bon.D’entrée un premier contact. Musclé. Deux joueurs qui vont au ballon, à l’épaule. –> Ballon remis en jeu pour une faute, en faveur des rennais (???)Ensuite, plusieurs contacts, rapidement sanctionné d’un jaune pour Ferri. Dans l’autre sens, en revanche lorsque Savanier est poussé dans le dos, faute d’anti-jeu, et jaune logique normalement, retour à la faute et rien. Intrigant!Parlons des buts désormais :L’ouverture du score rennaise ? Expédiée en quelques secondes seulement. Malgré un duel au sol, cela avait l’air net et sans souci pour l’arbitre.L’égalisation du MHSC : A la seconde, l’arbitre lève le drapeau. On a pensé à un premier hors-jeu de Tchato. Mais non après vingt secondes L’arbitre se précipite et il est formel : il y a hors-jeu. Un sentiment déjà un peu plus mitigé face aux images, et un révélateur qui a la pertinence qu’on lui décide. Sacré sniper cet arbitre de touche!Deuxième égalisation : Delort égalise (45′). On sent que tout le corps arbitral est concerné jusqu’à même la plate-forme de Paris. Le téléphone sonne vibre l’arbitre marche dans tous les sens. Cinq minutes plus tard, le but est à nouveau refusé. Une nouvelle fois un révélateur vient justifier cette décision. Permettez une nouvelle fois, de douter de l’acuité visuelle surdéveloppée de nos arbitres, ce soir.Inversons les rôles désormais ?Alors peut-être sommes-nous simplement parano ? Peut-être que l’arbitre voulait simplement protéger les joueurs et était extrêmement précis pour tout contact. En tout cas, pas sur le ballon, vraisemblablement dévié de la main en seconde période, dans la surface rennaise ? Non là non.En revanche, décision immédiate et sans discussion sur le penalty sifflé, malgré un tir manqué du rennais, ceinturé, à qui il profite évidemment de jouer la faute pour obtenir un sursis ? Bingo, sifflé. Sans le moindre doute cette fois. Sans les moindres minutes de questionnements existentiels. Pourtant selon certains arbitres, un joueur qui prend la décision de botter le ballon renonce à son droit de réclamer contact. Encore une règle à géométrie variable.En essayant d’adopter un petit peu de recul, car bien évidemment un avis sur le sujet est difficile. Globalement le sentiment qu’on a, et depuis un moment : c’est qu’il semble suffire de tomber contre Montpellier pour s’attirer les faveurs de l’arbitre. Même ce soir, lors d’un supposé contact avec Andy Delort, un joueur s’est roulé au sol, réclamant un crime sans doute vu sa réaction. Sans rien par la suite. Le sentiment global que chaque équipe qui vient affronter Montpellier à domicile, tire beaucoup sur la corde sur ce sujet. Se joue de cette tendance.Ça fait quand même beaucoup cette saison : une liste longueEssayons toujours dans cette démarche de garder en tête les fois où ce sentiment de “bizarre” a pu se déclencher dans le cerveau d’un supporter de Montpellier, qui, évidemment veille à ce que son équipe ne soit pas lésée. Si la liste est longue, de mémoire, voici quelques incidents ou le club a subi un arbitrage qui peut interroger.  […]

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  • Les « erreurs » d’arbitrage nous ont coûté minimum entre 6 et 8 pts je pense.
    Après on est mauvais quand même mais ça peut casser une dynamique ou un état d’esprit.

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