Comme Jean-Louis Gasset, Jordan Ferri s’est présenté en conférence de presse avant la réception du Havre. L’occasion de réagir à la décision du match perdu pour Montpellier face à Saint-Etienne.
Dans la lignée de son coach, le milieu de terrain espérait une autre issue à cette décision. Selon lui, qui était suspendu ce jour là, il restait encore du temps pour revenir dans le match.
Quand l’année dernière (Clermont) on nous dit de rejouer un match alors qu’il restait 2 minutes, on était 4 à 2, on pouvait être 5ème du championnat on se retrouve à rejouer un match à huis clos en semaine et que là il reste 35 minutes, 10 contre 11.. Après on peut s’en vouloir qu’a nous mêmes, si on gagnait 2-0 et qu’on nous aurait donné la victoire on aurait été satisfaits aussi. C’est pas trouver des excuses mais ça rajoute encore dans cette saison qui est lourde mentalement
Il comprend la colère des ultras, mais..
Pas trop à l’aise au moment de la question s’il en veut aux ultras, Jordan Ferri répond que non mais.. que cela met les joueurs encore plus en difficulté, et déplore la blessure du stadier qui a été touché par un fumigène :
Non, s’ils en sont arrivés là c’est parce-que la saison est comme elle est, c’est par rapport aux résultats et qu’on aurait du mieux faire. Leur en vouloir non mais c’est sur que ça nous met encore plus en difficulté. Puisqu’encore une fois, il restait pas mal de temps et à 10 contre 11 il peut se passer n’importe quoi. Après ce qui est regrettable et désolant c’est la blessure du stadier, ça c’est dramatique. Qu’ils nous en veuillent à nous oui, mais après y’a pas besoin de brutaliser les gens qui sont là pour travailler.
Pas sur que cette déclaration soit bonne à entendre, alors que le joueur n’était même pas présent au stade pour soutenir ses coéquipiers face à Saint-Etienne, d’après les dires de l’Equipe.