La saison 2024-2025 s’est achevée comme un naufrage. Relégué en Ligue 2, le MHSC va devoir se reconstruire de fond en comble. Moins de moyens, une image écornée, un vestiaire à repenser… et, peut-être, une opportunité à saisir : faire enfin de la jeunesse un vrai projet, et non plus un simple pis-aller.
Junior Ndiaye, Théo Chennahi, Axel Guéguin : ces trois jeunes issus du centre de formation viennent de signer leur premier contrat professionnel. Ils symbolisent une direction possible, un choix assumé ou subi, mais dans tous les cas, un virage.
Repartir avec les nôtres
Après une saison plombée par des cadres absents, des recrues inefficaces et des décisions mal assumées, repartir avec ceux qui ont été formés ici, encadrés par des joueurs expérimentés comme Julien Laporte, peut sembler naturel. Pas besoin de leur expliquer ce que signifie “La Paillade”. Ils le savent. Ils l’ont vécu à Grammont. C’est peut-être ça, aujourd’hui, que veulent les supporters : voir des joueurs qui jouent pour le blason, pas pour un dernier contrat. Des visages neufs, moins marqués, moins entachés par l’échec collectif.
Une vraie transition… ou un choix par défaut ?
Mais derrière l’aspect symbolique, une question reste entière : ces jeunes sont-ils prêts pour relever un tel défi ? La Ligue 2 est un championnat dense, physique, sans pitié. Guéguin revient de blessure. Chennahi n’a que quelques matchs en pro. Ndiaye n’a pas encore marqué. Ils n’ont peut-être pas l’expérience, mais ont-ils cette rage, cette fraîcheur que l’on attend ? Ont-ils le mental pour affronter une saison où chaque point pèsera le poids d’un avenir ? Et surtout : auront-ils un vrai cadre pour grandir, ou seront-ils envoyés au front faute de mieux, dans un environnement toujours instable ?
Et vous, Pailladins ?
La descente en Ligue 2 peut être une occasion de repartir de zéro. Mais pour repartir, il faut croire en quelque chose.Alors, est-ce que cette jeunesse incarne un projet ? Ou est-ce juste un lot de promesses de plus ?
À vous de nous dire. Est-ce que vous faites confiance à cette nouvelle génération pour incarner le renouveau du MHSC ?