En cette période de canicule, certains clubs de Ligue 1 (Troyes, Lorient) tentent de s’adapter face aux fortes chaleurs, y compris le MHSC.
En effet, ces conditions climatiques impactent fortement sur la qualité de la pelouse pailladine. Le travail des jardiniers est d’éliminer des champignons nommés “pyricularia” et “curvularia”.
L’impact de ces champignons n’est pas passé inaperçu. En effet, de grosses tâches brunes étaient visibles lors de la rencontre face à Troyes, pour le compte de la première journée de Ligue 1.
Les difficultés rencontrées par les jardiniers témoignent de la complexité de l’entretien des pelouses de façon optimale. Le gazon doit être résistant, rasé de près et suffisamment arrosé.
On rappelle que la pelouse du MHSC a été classée troisième lors de la saison 2021/2022, avec une note de 18,77. Cependant, la LFP a logiquement suspendu ses championnats des pelouses, en raison de cette période suffocante.
Bruno Fablet, le référent pelouse de la métropole de Montpellier, s’est exprimé à ce sujet :
Il faudrait qu’il fasse maximum 20 degrés la nuit. À 25°C, comme c’est le cas en ce moment, la pelouse n’a pas le temps de se reposer
Enfin, les dernières limitations d’usage de l’eau annoncées par le Préfet de l’Hérault ainsi que la proximité du stade avec le cours d’eau de la Mosson compliquent sérieusement le travail des jardiniers…