Après les banderoles déployées hier par les Ultras de la Butte, le monde de la politique s’en mêle, et même le MHSC
D’abord l’adjoint au maire de Montpellier
Dans un premier temps, c’est Hervé Martin, adjoint au maire de Montpellier qui s’insurge des propos utilisés par les fervents supporters de la Paillade.
Des insultes caractérisés d' »homophobes » selon lui.
Scandalisé par les insultes vulgaires et homophobes sur des banderoles déployées par des pseudos-supporters montpelliérains en tribune pour #MHSCFCN J'espère que des sanctions seront prises, tous les acteurs du sport doivent être exemplaires! pic.twitter.com/XKfaSKL52u
— Hervé Martin (@HrvMartin) January 15, 2023
La ministre des sports s’en mêle
Plus inquiétant, c’est maintenant Amélie Oudéa-Castéra, ministre des sports, qui se révolte de ces banderoles.
Elle accuse elle aussi les supporters pailladins « d’actes homophobes ».
Condamnation la plus ferme de ces images, de ces mots, de ces actes homophobes qui doivent disparaître des enceintes du football et du sport. Leurs auteurs doivent être identifiés, sanctionnés et tenus durablement à l’écart de nos stades. @RomeIsabelle@LFPfr #MHSCFCN pic.twitter.com/t01baWROLM
— Amélie Oudéa-Castéra (@AOC1978) January 16, 2023
Le MHSC condamne également ses supporters
Dans la foulée, c’est le club lui même par l’intermédiaire de Laurent Nicollin qui condamne ses supporters :
Le MHSC condamne avec la plus grande fermeté les propos homophobes tenus dans certaines des banderoles. […] Des investigations sont en cours et des plaintes seront déposées le cas échéant.
➡️ https://t.co/vWgMUMo71c #MHSCFCN pic.twitter.com/jljAw9PrSb
— MHSC (@MontpellierHSC) January 16, 2023
Des insultes sans arrières pensées ?
Des banderoles certes maladroites, mais qui étaient là pour exprimer un mécontentement et un ras-le-bol. Quand on sait que les fidèles du Montpellier Hérault sont les dignes héritiers de Loulou, le naturel revient parfois malheureusement au galop. Certainement un peu trop, conscients nous sommes que ces propos peuvent heurter les personnes concernées, qui peuvent être dans tribunes, ou bien sur le carré vert.
Là où les ultras seront fautifs, c’est d’avoir mis à l’écrit ces mots. Des mots qui sont nous sommes certains sans arrières pensées, et qui fusent dans les stades de France depuis bien d’années. Qui font (malheureusement ou non à chacun de juger) partie du folklore des tribunes populaires en France.