Presque 7 mois après le jet de pétard lors de MHSC-CF63, le procès de l’auteur présumé a eu lieu ce jeudi au tribunal correctionnel de Montpellier. Le club a demandé 515 000 euros de dommages et intérêts.
Ce geste sur le gardien auvergnat, Mory Diaw, avait provoqué l’arrêt de la rencontre alors que le MHSC menait 4-2. Le match avait été rejoué (1-1) et Montpellier avait écopé d’un point de retrait.
L’auteur risque 6 mois de prison avec sursis
En plus de cette peine, l’avocat a établi le préjudice du MHSC à 515 000 euros :
-13 000 euros pour la fermeture partielle de la tribune Étang de Thau pendant 2 matchs
-18 000 euros pour l’organisation du match à rejouer
-484 000 euros pour compenser les droits télé que le club n’a pas perçus en glissant d’une place au classement de Ligue 1 après cet épisode, les droits étant répartis en fonction du classement (le MHSC passe de la 11e à la 12e place après les points perdus).
L’auteur présumé des faits à 24 ans et n’a pas de casier judiciaire. Il assume avoir jeté le pétard mais « dos tourné » au terrain. Il affirme ne pas avoir visé le gardien, il souhaitait « fêter la victoire. »
Un deuxième supporter impliqué
La personne ayant fourni le pétard est également jugé. Elle risque 200 heures de travail d’intérêt général. Trois ans d’interdiction de stade ont été requis par le procureur pour les deux supporters.
Le tribunal rendra sa décision le 16 mai.