Becir Omeragic : “J’avais besoin du foot pour me changer les idées”

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Le défenseur pailladin Becir Omeragic s’est confié auprès du Midi Libre avant la réception de l’Olympique de Marseille (dimanche, 20h45). Il évoque une multitude de sujets, notamment le décès de son papa survenu au mois de septembre ou encore la situation compliquée du MHSC en ce début de saison. 

Jouer pour se changer les idées

Nezdad Omeragic, le papa de Becir, est décédé le 15 septembre dernier. Depuis, le défenseur suisse a envie de jouer le plus possible, “c’est comme du repos pour ma tête”. D’ailleurs, il raconte que c’est lui qui a tenu à vite retrouver la compétition : “J’ai parlé avec le coach (Michel Der Zakarian), il m’a demandé comment je me sentais. Il ne m’a mis aucune pression, mais je me sentais mieux comme ça, donc j’ai joué.”

Aujourd’hui, Omeragic n’a qu’une envie, rendre fier son père qui était son modèle : “Je vais essayer de le rendre encore plus fier de là où il est. Quand j’étais petit, avec mes frères, on allait souvent regarder ses matches. C’est comme ça que j’ai appris le foot. Il m’a donné envie, m’a expliqué les valeurs du foot, comment il faut être, comment il faut se comporter aussi envers les autres. Je ne remercierai jamais assez mon père pour ça.

La situation compliquée du MHSC

Sans se cacher, le défenseur suisse aborde également ce début de saison compliqué pour le MHSC, il estime que l’équipe n’était “peut-être pas prête à affronter ce début de saison. Quand on devait être là, on n’a pas répondu présent”.

Toutefois, il estime qu’il y a du mieux depuis quelques semaines : “Mais depuis le match d’Auxerre (3-2), je sens que c’est positif. Que ce soit cette semaine de trêve ou même avant, contre Monaco (2-1). Même si à Reims (4-2), c’était compliqué dans tous les sens, j’ai le sentiment qu’on a vraiment commencé à rentrer dans ce championnat”. D’ailleurs il confie que les joueurs se sont parlés mais “il faut montrer aussi sur le terrain. On avait besoin de se dire les choses clairement. Et ça va dans la bonne direction”.

D’ailleurs, les célébrations du 50e anniversaire du club représentent une source de motivation supplémentaire pour les joueurs : “C’est quand même une date historique pour le club, il faut faire honneur. Même si c’est difficile, on doit se battre, surtout quand on voit les joueurs qui sont passés avant nous, ceux qui étaient champions en 2012 par exemple”.

Son nouveau statut de cadre

Nommé vice-capitaine depuis le début de la saison par Michel Der Zakarian, Becir Omeragic s’est rapidement imposé comme un cadre du vestiaire pailladin après seulement une année au club. Un nouveau statut qu’il assume : “Pour moi, cela représente un peu plus de responsabilités vis-à-vis par exemple des jeunes, pour leur montrer la bonne voie, comment mettre l’impact quand il faut, dire les choses, donner le ton aussi. J’ai eu la chance, la troisième année à Zurich, d’être parmi les cadres à 19 ans. Ça m’a donné de l’expérience pour maintenant”.

 

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