Michel Der Zakarian sans filtre à propos de Savanier et Khazri

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L’ancien coach de Montpellier Michel Der Zakarian pointe le surpoids et les comportements de Téji Savanier et Wahbi Khazri.

Eux ne veulent pas maigrir”, déclare Michel Der Zakarian

Limogé en octobre après un début de saison très compliqué, Michel Der Zakarian s’est confié dans un entretien au magazine So Foot. L’ancien entraîneur de Montpellier, à qui l’on reproche le bilan décevant du club avec une seule victoire en huit matchs, a tenu des propos incisifs sur ses anciens joueurs, en particulier Wahbi Khazri et Téji Savanier. Entre critiques sur le surpoids et mise en cause de l’impulsivité, Der Zakarian n’a pas mâché ses mots.

Selon lui, la condition physique de Wahbi Khazri et Téji Savanier représente un frein :

Ça fait un an et demi que je me bats avec eux pour qu’ils perdent du poids. Mais j’ai abandonné… C’est une question de volonté personnelle, et eux ne veulent pas maigrir. […] Ils pensent qu’ils sont bien à ce poids-là. Ben non, ce sont des athlètes en face, tu peux pas avoir cinq, voire huit kilos en trop. Sur la durée d’un match, tu exploses ou tu disparais.

Pour Michel Der Zakarian, l’absence de discipline physique nuit directement à la performance de l’équipe. Le manque de condition physique affecte la capacité de ces joueurs à tenir un match de 90 minutes, et par extension, impacte les résultats du club. Un constat qui semble amèrement vécu par le technicien, qui n’a pas réussi à les convaincre de l’importance de ces ajustements.

Une vie de “communauté” qui freine les ambitions ?

Outre la condition physique, le coach a également abordé la question de l’état d’esprit de Téji Savanier. Selon lui, le talentueux milieu de terrain aurait pu atteindre des sommets, voire même prétendre à une place en équipe de France, si son style de vie avait été différent. Michel Der Zakarian déplore une certaine difficulté à s’épanouir en dehors de la sphère familiale et communautaire :

Sa façon de vivre, dans sa communauté avec la famille, ça l’a freiné.

Téji Savanier, qui vit toujours dans sa cité d’origine, la cité Gély, et appartient à la communauté gitane, est un joueur très attaché à ses racines et à sa famille. Pour l’entraîneur, cette proximité, bien qu’elle soit une force en termes de loyauté et de soutien, semble être un frein à une discipline de vie qui lui aurait permis d’accéder au plus haut niveau.

L’impulsivité, un autre frein pour Savanier

En plus du poids, il a évoqué l’impulsivité de Savanier comme un autre point faible.

Il est impulsif et ça nous pénalise. On a beau en avoir discuté avec lui, quand les fils se touchent, il a du mal à se maîtriser, à gérer cette injustice qu’il ressent.

 

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