Malgré une prestation encourageante, Montpellier s’est incliné face à Saint-Étienne dans un match crucial pour le maintien (analyse). En conférence de presse, Jean-Louis Gasset n’a pas caché sa déception, pointant des détails défavorables et l’impact psychologique de certaines décisions arbitrales.
Un match tendu et des occasions manquées
Samedi 23 novembre, Montpellier affrontait l’AS Saint-Étienne dans ce que l’on pourrait appeler un “match de la peur”. Avec deux équipes luttant pour se maintenir hors de la zone rouge, chaque détail comptait. Jean-Louis Gasset, l’entraîneur montpelliérain, a rapidement souligné l’importance d’ouvrir le score dans un tel contexte :
On a les opportunités pour ouvrir le score. Ce qui est très important dans un match serré, comme ça, avec deux équipes qui jouent le match de la peur. L’efficacité en football, ça ne s’achète pas (Propos recueillis par le Midi Libre)
Pourtant, les occasions montpelliéraines n’ont pas été concrétisées, et Saint-Étienne a su profiter de cette inefficacité pour prendre l’avantage. Une défaite amère pour Gasset, qui estime que son équipe méritait mieux au vu de la prestation.
Le VAR, source de frustration pour Jean-Louis Gasset
Si le coach a refusé de “se retrancher derrière le VAR”, l’entraîneur n’a pas caché sa frustration face à certaines décisions arbitrales. Le penalty non accordé à son équipe, malgré une consultation de la VAR par l’arbitre M. Bata, a particulièrement pesé dans les esprits :
Chaque fois qu’il vient à côté de nous voir le VAR, on se dit qu’il va prendre une bonne décision. Je regrette que suite à des décisions contraires, on ait pris autant de jaunes.
Pour le technicien, un manque de psychologie dans la gestion des joueurs frustrés par ces décisions a contribué à alourdir l’addition avec plusieurs cartons jaunes distribués.
L’espoir est toujours là
Malgré cette défaite, l’entraîneur s’efforce de rester optimiste, estimant que son équipe montre des signes encourageants :
Quand je vois jouer mon équipe comme ça, je me dis qu’elle ne méritait pas ça […] Ça veut dire qu’on est en train de monter en puissance. Mais on part avec du retard.
Avec 22 matchs encore à disputer, le coach montpelliérain croit toujours au redressement, même si le classement actuel est difficile à regarder. Jean-Louis Gasset reste déterminé à inverser la tendance.