Les joueurs du MHSC, comme tous ceux de Ligue 1, sont actuellement sevrés de match en cette trêve internationale. Elle ne peut faire que du bien à l’équipe montpelliéraine pour mettre un point final à l’hiver. Hiver qu’il faut maintenant oublier tant il fut compliqué pour les pailladins. Désormais le printemps est là. Les beaux jours commencent tout doucement à se faire sentir. Cela semble être le bon moment pour se redonner confiance et terminer une saison, aux multiples rebondissements, de la meilleure des manières possibles.
C’était une soirée de fête au stade de la Mosson, un 3-0 contre l’OM, un stade en folie devant ce spectacle, une équipe dauphine du PSG au soir de cette victoire, L’Équipequi met à l’honneur cette prestation en une de son journal le lendemain matin… nous étions le 4 novembre 2018 et à cette époque là Der Zakarian et ses hommes étaient sur un petit nuage duquel il semblait compliqué de redescendre, les bons résultats s’enchainaient, le MHSC battait son plein dans un automne merveilleux.
Puis l’arrivée de l’hiver commence à se faire sentir, « winter is coming » comme le prétend une célèbre série télé. Un hiver qui s’annonce rude, fatigant et long. Les mauvaises nouvelles débutent par les multiples reports qu’a subi l’équipe. En effet, le MHSC fait partie des équipes les plus touchées par les matchs décalés. On dit souvent que les joueurs professionnels aiment la routine et les habitudes. Or lorsque les matchs sont reportés chaque semaine tout ce petit cycle est affecté et cela peut jouer un rôle dans les conditions physiques ou mentales des joueurs. Bien évidemment, les reports n’expliquent pas tout mais jouent un rôle tout de même important.
S’en suit des résultats à la baisse : 1-1 contre Lyon à domicile, une défaite 2-0 à Nantes, puis un nul à Dijon (1-1). Joueurs, entraineurs et supporters ont l’impression que la fougue automnale s’estompe pour laisser place à un triste hiver. Certains joueurs, à l’image de Florent Mollet, n’ont plus l’impact du début de saison et la défense n’est plus aussi rigide qu’avant. Le haut du classement s’éloigne, des équipes comme Marseille ou Lyon se replacent, St-Étienne revient fort et la surprise Rémoise ne cesse de surprendre. Cette dernière équipe viendra même planter 4 buts à la Mosson (2-4) alors que la même semaine Montpellier avait déjà subi une lourde défaite face aux parisiens (5-1), une semaine à oublier où les doutes commencent à s’installer sérieusement dans les têtes de tout le monde. Puis l’espoir arrive, un déplacement à Bordeaux en semaine, une victoire 2-1 arrachée au mental et on se dit alors que la machine est relancée. Seulement voilà, nous sommes encore en hiver et le MHSC retombe dans ses travers. Alors que l’équipe mène 2-0 au bout d’un quart d’heure contre Angers, les pailladins vont réaliser une véritable contre-performance en concédant finalement le nul (2-2) après avoir encaissé 2 buts en 10 minutes et à 11 contre 10… Malheureusement le déplacement suivant à Lyon ne sera pas le déclic attendu (défaite 3-2) et le MHSC entre dans le printemps à la 7èmeplace du classement, à 5 points de l’actuel 4ème, l’OM.
Maintenant tout cela est, on l’espère, terminé. L’hiver est terminé. Place au printemps, à la relance et aux victoires. Un printemps qui doit s’inspirer de l’automne pour que les montpelliérains puissent finir une saison à la hauteur de leurs espérances et ne terminent pas à une banale 8èmeou 9èmeplace comme cela est le cas depuis bien longtemps. Il reste 9 matchs à jouer, 27 points à prendre et des espoirs à combler. Les hommes de Der Zak’ reçoivent Guingamp, actuel 18èmeet barragiste, le 3 avril, et la victoire semble obligatoire pour préparer au mieux les échéances qui suivront (matchs contre le PSG, St-Étienne et l’OM entre autres).
Ainsi, reste aux joueurs d’appréhender ce printemps de la meilleure des manières pour qu’il soit doux, ensoleillé et rempli de joie pour tous les amoureux du MHSC.