Que manque-t-il au MHSC pour voir plus haut ?

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Le MHSC a grandi sur différents points ces dernières années. Au niveau du coaching, comme du recrutement, le club continue de s’affirmer d’année en année. Quel avenir pour s’élever encore?

Une progression à tous les niveaux 

Une progression en attaque

Un buteur ça change? Alors que dire de deux? Gaëtan Laborde, 27 ans, 18 buts (dont 2 en coupe), 9 passes dé, et Andy Delort (29 ans, 19 buts (dont 4 en Coupe) 10 passes décisives, sont venus amener un certain dynamisme qui manquait en attaque les années précédentes. De la percussion, et des triangulations dynamiques. Le MHSC a inscrit 60 buts cette saison.

Un buteur ça change tout

Après les nombreux départs de la génération « dorée » du titre, ce fût un peu le désert :
Hasan Kabze, Emmanuel Herrera, Kevin Bérigaud, Giovanni Sio ou encore Mustapha Yatabaré, le MHSC a connu des périodes plus difficiles que d’autres.
Même si certains joueurs ont aidé le club à grandir. Compliqué de tous les citer, mais pour en choisir, on pourrait retenir des joueurs tels que Rémy Cabella, Lucas Barrios, Anthony Mounier, Ikoné ou encore la légende Souleymane Camara. Par leur niveau, ou leur ambition, ces joueurs sont venus amener de la qualité dans le jeu pailladin.

Idem au milieu : 

En passant de joueurs tels que Jonas Martin, Sylla, Bakar pour ne pas en citer d’autres, Montpellier est monté d’une échelle. Dans un premier temps par des joueurs intermédiaires tels que Marco Estrada, puis Paul Lasne, Morgan Sanson, Ryad Boudebouz. Une fois de plus, la liste pourrait être longue. Trop longue.
Avec Ferri, Savanier, Mollet ou encore Elyes Skhiri (même s’il n’est plus là). Le MHSC est il sur son meilleur milieu depuis sa remontée en ligue 1? Difficile de trancher, même si le jeu proposé laisse faire des déductions. Est-ce l’effectif, ou le jeu qui a changé?

La ligne arrière sur le même modèle ?

Au gardien, que ce soit Ligali, Pionnier ou encore Jourdren. Le MHSC a connu une évolution de niveau. Celle-ci se caractérisera sans doute à partir de 2018 avec l’arrivée de Benjamin Lecomte (même si les 74 clean sheets de Jourdren attestent d’un beau parcours dans le club héraultais). Puis Géronimo Rulli, et désormais l’international suisse Jonas Omlin.
En défense, de Deplagne à Tiéné à Vanden Borre ou W. Rémy. Le MHSC a su voir arriver des joueurs d’un niveau croissant au fil des années. Avec Daniel Congré et Vito « papy » Hilton comme anciens, des arrivées ont marqué le club : Jérôme Roussillon, Ruben Aguilar ou Nordi Mukiele. Une ligne arrière plus dynamique, même si pas tout le temps experimentée, prendra du gallon. Avec l’arrivée de Mendes, Ristic, Junior Sambia le MHSC a changé de structure et les statistiques stagnent un peu, là ou elles progressent dans d’autres domaines. Pas de quoi dresser un tableau noir pour autant, puisque le MHSC a aussi eu ses périodes « défense de fer ».

Une évolution tout de même dans chaque secteur

Ces stats feraient dire, qu’il semblerait que ce soit la ligne qui se soit le moins développée. Même si les huis clos dûs au COVID, et aux décisions arbitrales influencées par les cris des joueurs n’ont peut être pas aidé. Sachant la réputation « rugueuse » du club.
Mais cette évolution, dans chaque ligne, a permis au club de voir plus haut. Se rapprochant chaque année un peu plus des places qui font rêver, et des coupes européennes. Un rêve, qui se transforme en objectif. De plus en plus affirmé. Les dernières recrues suffiront-elles à nous faire toucher du droit le fruit de ce long développement ? C’est ce qu’il faudra montrer, dès la saison prochaine. La plupart des ingrédients semblent là. Manquerait-il la cerise sur le gâteau pour décrocher le graal ?

Et si c’était la confiance qu’il manquerait tout simplement pour décrocher l’Europe?

Car au delà d’un effectif (cf : l’équipe de Belgique) il s’agit bien d’une assurance à avoir. Pour serrer les fesses en fin de match, provoquer le destin et la chance. Montpellier semble par moment, se faire ronger par ses propres doutes. Lorsqu’ils encaissent un but alors qu’ils mènent largement et se font rejoindre par exemple. L’arrivée de Dall’Oglio va-t-elle donner ce coup de pied aux fesses ? Pour une équipe qui ne croît peut-être pas assez en ses capacités pour garder la tête dure.
C’est un autre axe de réflexion qui peut être envisagé.

A suivre…

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