Le MHSC a réitéré ce soir une de ses spéciales. Après avoir mené 2-0, le club s’est sabordé pour laisser la victoire aux marseillais.
Un vrai problème de mental
Comme lors des matchs de préparation (contre le FC Sète par exemple). Le MHSC a facilement débuté la rencontre, a pris confiance et s’est laissé endormir. Laissant ainsi l’autre équipe revenir au score.
La splendide réalisation de Laborde n’aura pas suffit au MHSC de ramener une victoire qui lui tendait pourtant les bras. A 2-0 juste avant la mi-temps, pas de quoi s’inquiéter. D’autant que Wahi s’est même dévoré un face à face en tirant hors cadre. Lui qui avait pourtant éliminé le marseillais sur un dribble a réalisé un mauvais choix qui se retrouvera un tournant de la partie. On pensait le MHSC lancé pour cette nouvelle saison 2021-2022.
Une défense toujours aussi friable
On pourrait presque se demander comment est-il possible d’enchaîner de telles contre performances dans un même domaine, de manière aussi répétée. Montpellier a malheureusement été dépassé défensivement ce soir. Cozza laissait d’abord filer devant lui un centre à ras de terre qui trouvait Under au second poteau. (1-2)
Suivi par Junior Sambia qui offrait littéralement le coup franc à Payet, sur un tir à priori bien mou, en s’écartant de la trajectoire du ballon. Laissant ainsi un trou dans le mur qui a rendu fou de rage Dimitry Bertaud, jusque là plutôt correct sur ses interventions.
L’occasion à Marseille de revenir à 2-2. Enfin au tour du brésilien Theuler de mal gérer son recul-frein, pour laisser Payet marquer tranquillement dans le but vide (2-3).
Avec 9 buts encaissés en 5 matchs de préparation, c’est désormais 12 buts encaissés en 6 matchs. Beaucoup trop pour une équipe qui s’applique pourtant pour mettre en difficulté les défenses. Même si le MHSC compte des absents (Mendes, Sakho, Savanier, Oyongo…), cela n’excuse en rien ce qui ne semble qu’un manque de concentration lorsque l’équipe est devant.
Un assez gros problème pour garder la tête froide, qui n’a pas été aidé par l’interruption du match. Pour des jets de projectiles. Venant ainsi rajouter un peu plus de « n’importe quoi » dans une soirée qui avait pourtant bien commencé. Rien de plus avant la fin, si ce n’est des situations gâchées, venant comme souvent, augmenter les regrets.
Désolant…