Ce week-end encore, il a fallu être patient. Les premiers changements sont intervenus à moins de 10 minutes de la fin du match. Une tendance, qui ne date pas d’hier. Alors pourquoi?
Un rituel de longue date au MHSC
Déjà à l’époque de Michel Der Zakarian, beaucoup critiquaient les remplacements tardifs. Laissant ainsi (trop) peu de jeu aux remplaçants. Et s’il existe des raisons footballistiques (frustration/augmentation de la motivation, dynamisme etc), il est vrai que c’est toujours dur d’avoir le pourquoi du comment.
MDZ était aussi un spécialiste dans la matière du changement tardif.
Manque de profondeur de banc
Est-ce par problème d’égo quant au choix du 11 de départ ? Toujours est-il qu’après une mi-temps assez catastrophique, des changements pourraient s’opérer dès la 45ème minute. Ou à minima, à l’heure de jeu. Car l’inconvénient de trop faire confiance à ses titulaires, c’est d’assister au triste constat suivant :
– Manque de solutions en cours de match.
– Aucun réajustement tactique.
– Pas de sang neuf pour injecter une nouvelle dynamique.
– Aucun espoir d’innovation dans le jeu.
Et donc, impossible de rattraper un match dès lors qu’il ne se passe pas comme prévu.
Pas de supersub
Et c’est peut-être là que s’en tirait mieux MDZ. A l’époque, l’effectif était suffisamment rempli pour voir des entrants marquer. Le mythique et grand Souleymane Camara parmi d’autres. Cette saison, hormis après les entrées de Wahi (12ème journée, Nantes), ou Germain (18ème journée, Brest), aucun joueur n’est parvenu à marquer sans commencer la rencontre sur le terrain.
Nouvelle question qui se pose : est-ce la faute au faible temps de jeu? Ou n’ont-ils pas de temps de jeu car ils ne marquent pas.
Le week-end dernier encore face à Clermont (2-1), les remplaçants auront eu le temps de toucher que 2 ou 3 ballons. Mais pourquoi? Alors que l’équipe n’a rien montré en première mi-temps, mis à part le chef d’Oeuvre de Chotard.