Le départ de Michel Der Zakarian aussi triste, puisse-t-il être, semblait inéluctable. Lourde tache pour Jean-Louis Gasset qui en a déjà eu des similaires…
Dans la vie tout n’est qu’interprétations. Tout comme cet article est en partie lié à une interprétation. Celle que dans sa première interview, J-L Gasset n’est pas passé par quatre chemins, avec un propos frontal et beaucoup moins dans le déni que ce qu’on peut entendre depuis des mois.
Situation cocasse
Car, en effet, la dernière fois que super Gasset avait dû intervenir c’était à l’Olympique de Marseille. Lui aussi plongé dans une crise, à la hauteur du club. De souvenir, Montpellier fut une des premières victimes du renouveau marseillais , alors que les olympiens avaient gagné aucun match depuis Janvier. Il ira jusqu’en Demi-finale de coupe d’Europe tout de même, même si son parcours ne fut pas parfait.
Dans un même contexte, J-L Gasset arrive dans un club qu’il connaît bien certes, mais avec un discours beaucoup moins familier. Laissant sous-entendre que des oreilles vont siffler, et que “certains n’attendent que ça”. Quand d’autres doivent être caressé. En somme rien d’extraordinaire,
Le retour du respect du maillot ?
Non pas que Michel Der Zakarian ne l’a jamais demandé. Mais avec le temps des habitudes se créent, et les gens perçoivent les faiblesses des autres. Dépêché en urgence, Gasset semble avoir rappelé ce qu’était la Paillade et d’où elle venait. Insensible à tous les joueurs éphémères, il tient de rappeler que 50ans d’histoire ne s’effacent pas d’un claquement de doigt.
C’est ce genre de discours qui peut être à l’origine des plus grands changements. Un coup de gong presque nécessaire dans une équipe qui ne prend même plus la peine de saluer ses supporters, malgré leur fidélité et des résultats imbuvables (hormis l’irréprochable Nzingoula).
Alors comme le disait Nicolas Sarkozy, s’il va falloir “nettoyer a coup de Karcher” , peut-être qu’il le faudra et peut-être que beaucoup l’attendent. Car ce Montpellier là n’a aujourd’hui plus rien de la paillade, mais plus d’un paillasson comme le citait très bien notre Bertrand Queneutte après MHSC-OM.
Le réveil dimanche ? C’est ce qu’on verra. Peut-être que ce ne sera pas assez rapide. Peut-être pas.
À suivre.