Samedi 21 décembre, Montpellier a sombré en Coupe de France face au Puy (4-0), une équipe de National 2. Une défaite cinglante qui a mis en lumière une faillite mentale préoccupante, comme l’a reconnu un Jean-Louis Gasset visiblement accablé.
Une humiliation en Coupe de France
Le Puy Foot 43 a infligé une véritable correction au MHSC lors des 32es de finale de la Coupe de France. Malgré leur statut de club de Ligue 1, les Montpelliérains n’ont jamais semblé en mesure d’inquiéter leurs adversaires, encaissant quatre buts sans réaction. Pour Jean-Louis Gasset, entraîneur du club, cette débâcle dépasse le simple aspect sportif :
Mentalement, c’est très inquiétant. On a été balayé, mangé dans tous les duels. Une fois menés, on a abandonné (Propos relayés par le Midi Libre)
Ce constat sans appel illustre un problème bien plus profond que le jeu lui-même.
Une faillite mentale récurrente regrette Jean-Louis Gasset
Depuis l’arrivée de Gasset il y a deux mois, le MHSC peine à sortir la tête de l’eau. En déplacement, les résultats sont catastrophiques : aucun point pris, aucun but marqué. Si des progrès ont été perceptibles à domicile, cette rencontre face au Puy a rappelé cruellement les lacunes mentales du groupe :
J’espérais qu’on puisse montrer plus de qualité mentale dans cette compétition. Mais là, on a lâché.
Le coach évoque aussi les incertitudes pesant sur le mercato hivernal, qui minent encore davantage le moral des joueurs :
Psychologiquement, c’est très difficile de remonter le groupe. La vérité nous est revenue en face. En jouant comme ça, sans caractère pour réagir, c’est très dur.
Un avenir incertain en Ligue 1
Avec cette élimination prématurée en Coupe de France, Montpellier doit désormais se concentrer sur sa priorité absolue : le maintien en Ligue 1. Pourtant, la tâche semble ardue :
« Il faudra changer beaucoup de choses pour espérer remplir la mission de se sauver en Ligue 1. En étant comme ça, c’est incroyable d’abandonner.
En attendant, Jean-Louis Gasset espère que la trêve permettra à son groupe de se ressourcer :
« Qu’ils s’aèrent la tête, comme nous. Parce que cela fait deux mois qu’on est sous pression, qu’on vit très mal. L’objectif numéro un, c’est de sauver le club.
La reprise, prévue le 4 janvier avec un déplacement à Lyon, s’annonce décisive pour une équipe qui doit rapidement retrouver un second souffle, sous peine de vivre une saison catastrophique.