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Maxime Estève : « Montpellier, je regarde tous leurs matches »

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Parti à Burnley durant l’hiver 2024, Maxime Estève vit un rêve d’enfant en Angleterre. Après avoir découvert la Premier League, il est aujourd’hui un élément incontournable en Championship.

Auprès du Figaro Sport, l’ancien défenseur montpelliérain s’est livré sur ses performances exceptionnelles actuelles, mais aussi sur son départ du MHSC.

« Je n’étais plus heureux au quotidien »

L’international espoir française de 22 ans révèle qu’il ne se sentait plus heureux au quotidien à Montpellier.

J’arrivais à un moment avec Montpellier où je ne me sentais plus bien, je n’étais plus heureux au quotidien. Aller à l’entraînement avec le sourire, c’est quelque chose que je n’avais plus. Je ne prenais plus vraiment de plaisir, j’avais du mal à progresser sur le point de vue personnel. Il y avait juste le fait d’avoir ma famille autour de moi qui faisait que je me sentais très bien.

Pour autant, le natif de Montpellier n’oublie pas d’où il vient et continue de suivre le club :

Montpellier, je regarde tous leurs matches. Je n’en ai pas raté un seul, sauf si on jouait en même temps. J’ai encore des amis là-bas. Je prends du plaisir à les regarder, même si cette année c’est très compliqué.

Maxime Estève déçu des propos du président Nicollin

Et il y a de quoi. Souvenez-vous, après son départ, le président Nicollin dézinguait son enfant du club. « Maxime m’a cassé les couilles. Et on a fini par le laisser s’en aller. C’est un gamin qui est formé au club, qui prétend l’aimer et qui veut partir pour quelques euros de plus, je ne pars pas à la guerre avec ça. »

Des propos qui ont forcément touché Maxime Estève qui n’en veut pas cependant à Laurent Nicollin :

Je suis formé au club, je ne cracherai pas sur quoi que ce soit vis-à-vis du club. J’ai été un peu déçu de la sortie du président, mais ce n’est pas grave. On ne peut pas faire plaisir à tout le monde. Sachant que je suis un jeune du club, je lui ai quand même rapporté de l’argent, tout le monde était content à ce moment-là. […]

On m’a donné à manger quand j’étais à Montpellier, je ne cracherai jamais sur ce club car c’est mon club formateur. Je souhaite personnellement au président que le club se maintienne, que ça se passe bien pour lui et pour tout le monde. Je n’ai aucune rancœur.

Une interview à lire en intégralité en cliquant ici.

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