[MHSC 1-1 SDR] Un point vaut mieux que deux tu l’auras ?

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Dans la deuxième moitié de classement, où le MHSC est désormais englué jusqu’au cou, c’était un match qui aura son importance, en fin de saison. MHSC (14ème) – SDR (11ème) : un match qu’aucune des deux équipes ne voulait perdre, et ça s’est traduit en terme de précision. Jusqu’à une fin de match… à rebondissement.

De la volonté certes, mais toujours autant d’imprécisions

Plusieurs fois, Wahi aura surpris la défense du Stade de Reims par sa vitesse, mais à l’image de son équipe, aura fait preuve de beaucoup trop d’hésitations, ou d’imprécisions pour marquer. Au maximum des situations, très peu d’occasions concrètes. Beaucoup de « presque » et pas assez de concret. Le MHSC, a été animé par une volonté éparpillée : Arnaud Souquet et Falaye Sacko ont été généreux dans les efforts, tout comme Jordan Ferri et Teji Savanier.

De l’aisance technique, des contacts, beaucoup de contacts, mais pas de passe magique amenant à un but. Plusieurs passes de très bonne qualité tout de même, comme ce ballon de Ferri pour Wahi en un contre un, tergiversant trop pour conclure en une touche, en première mi-temps.

Deuxième mi-temps décisive

En deuxième mi-temps encore, le même modèle : Cozza pour le premier tir cadré (enfin) du MHSC. Puis une frappe de Mavididi relachée par Diouf, à deux doigt d’être conclue en tap-in par… Wahi, toujours pas en réussite.

De l’autre côté, sur l’action suivante, Balogun (à peine entré) était à deux doigts de tromper Omlin. Avec l’aide d’un très bon retour de Souquet. Sur le corner suivant, une tête venait s’écraser sur la barre, avant un miracle d’Omlin sur le deuxième ballon pour la sortir en corner. Le match s’emballait, et de l’autre coté, réponse du MHSC : un nouveau un contre un entre Wahi et le gardien, remporté par Diouf. C’est alors Leo Leroy qui armait sa frappe, à l’entrée de la surface, repoussée par Diouf. (0-0 60′). Ce même Diouf mettait à nouveau en échec un Elye Wahi trop tendre, malgré son inspiration sur sa déviation (65′ 0-0).

Vous connaissez le proverbe : tout ce qu’on rate, on finit par l’encaisser : et sans faute, le vieil adage se vérifiait. Reims marquait à la 86ème minute, venant crucifier un MHSC toujours aussi brouillon (86′, 0-1), et en nécessité absolue de recruter, ou un coach, ou des joueurs, pour mettre fin à ce naufrage.
Pitau faisait alors rentrer ses deux derniers joueurs : Sacha Delaye et Khalil Fayad. Choix payant : sur un énième ballon à destination de Wahi, le ballon était repoussé par le gardien des deux poings, quittant alors sa cage. Le ballon tombait alors sur le nouvel entrant, à l’entrée de la surface qui s’appliquait à catapulter la balle au fond des filets (1-1, 92′) juste après le coup de massue rémois.

Dans la période actuelle, plus qu’un simple but, mais une réaction qui illustre, on l’espère, la révolte de se faire acculer dans les derniers retranchements.

Des problèmes récurrents

Si on enlève les mains non sifflées entre Sacko et ses vis-à-vis (2 de situations litigieuses dans le match), qui ne sont pas propre au jeu du Montpellier Hérault, d’autres problèmes reviennent dans le jeu montpelliérain :

  • Les corners notamment : les coups de pieds arrêtés sont pourtant intéressants pour se relancer lorsqu’on a des difficultés dans le jeu. Pourtant, la plupart ne passent même pas le premier poteau. Malgré les grands gabarits, dont Jullien et son mètre 96.
  • Un autre problème : le leader pas en réussite. Teji Savanier, inspiré, et bagarreur, n’aura pas trouvé le chemin des filets, ni délivré de passe décisive. Sorti (à sa grande surprise) à l’heure de jeu. Il quittera le terrain en larmes. Symptomatique d’une équipe en difficulté, qui passe par un capitaine en difficulté aussi (dans sa vie personnelle également comme mentionné par les commentateurs, suite au décès d’un proche vraisemblablement).
  • Un manque d’efficacité pour ouvrir le score, exposant alors l’équipe à des équipes plus réalistes.

Enfin… toujours pas de victoire, mais un deuxième match nul, le second d’affilée. Mettant fin à la série de défaite, mais ne rapportant pas les 3 points qui feraient du bien. Suite après le mondial.

 

 

 

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