[AJA-MHSC] Que devient-il ? Cyril Jeunechamp

292

Après un week-end de Coupe, la Ligue 1 fait son retour avec une seconde partie de saison qui s’annonce emballante à souhait. Ce dimanche, le MHSC se déplace à Auxerre pour le compte de la vingtième journée de Ligue 1 Uber Eats. Dans une lutte acharnée pour assurer son maintien dans l’élite, Montpellier devra impérativement s’imposer à l’Abbé Deschamps pour espérer distancer ses concurrents directs. Cette nouvelle journée de championnat est pour nous l’occasion de découvrir ce qu’est devenu Cyril Jeunechamp.

Ses débuts professionnels avec les Crocos

Né à Nîmes, Cyril Jeunechamp intègre le centre de formation du Nîmes Olympique. le début d’une très belle aventure. Au sein du club, le jeune milieu de terrain va monter les échelons étape par étape. Sans jamais être surclassé mais avec toujours un rôle très important. Il sera récompensé pour ces performances à l’âge de 19 ans avec la signature de son premier contrat professionnel.

Cyril s’impose rapidement comme un titulaire dans la défense du NO et va faire partie des grands artisans de la place en finale de son équipe lors de l’épopée en Coupe de France 1996, puis du titre de vice-champion de National, la saison suivante.

Après trois saisons dans chez les Crocos, Cyril Jeunechamp signe à l’AJ Auxerre tout juste auréolé d’un titre de Champion de France.

Peu de temps après son arrivée à l’AJ Auxerre, Cyril s’impose rapidement comme un titulaire indiscutable sous ses nouvelles couleurs et participe à la victoire de son club en Coupe Intertoto 1997, puis à la finale de cette même compétition en 2000. Après 4 saisons et plus de 150 matchs sous la tunique ajaïste, le milieu de terrain français s’engage avec le Sporting Club de Bastia. Il  atteindra la finale de la Coupe de France 2002 avec le Corse et sera contraint de quitter le club seulement 18 mois après son arrivée sur l’île de Beauté.

Au début, ça se passait nickel. Mais en fait, il voulait Laurent Batlles, qui était à Rennes. Avec moi, ça avait un peu clashé. Alors dans mon dos, ils avaient déjà conclu l’accord. Du jour au lendemain, on me dit que le coach Halilhodžić va m’appeler, que j’allais à Rennes. C’est dommage de partir sur un truc comme ça. C’était un peu le point noir. Si on était venu me voir en me disant qu’il fallait que je parte pour faire venir un joueur, je l’aurais compris. Ils pensaient que j’allais créer des problèmes, mais ça n’aurait pas été le cas. Je voulais vraiment m’inscrire dans le projet du club. On aurait pu bien s’entendre. Quand je joue dans un club, ce n’est pas juste pour jouer au foot, prendre mon salaire et rentrer chez moi. C’est pour participer à la vie du club. C’est une histoire qui a duré très peu de temps, mais qui a été très forte.

En 2002, Cyril Jeunechamp rejoint le Stade Rennais. Pour ses débuts en Bretagne, le joueur français connait des débuts poussifs. Victime d’une rupture des ligaments croisés, Cyril ne retrouvera pas le niveau qui était le sien à l’AJ Auxerre.

Abonné au banc de touche et comprenant que cet état de fait a peu de chances d’évoluer positivement, Cyril demande son transfert. Il rejoint l’OGC Nice en 2007 alors dirigé par Frédéric Antonetti.

En manque de temps de jeu sur la Côte d’Azur, le milieu de terrain décide de relancer une carrière en perte de vitesse en signant au MHSC tout juste fraîchement promu en Ligue 1.

La consécration au MHSC

C’est du côté de la Mosson que Cyril Jeunechamp relance véritablement sa carrière en participant à la finale de la Coupe de la Ligue en 2011, où après deux saisons en tant que titulaire, il est poussé vers le banc par les jeunes pousses montpelliéraines. En dépit d’un temps de jeu famélique, le joueur devenu un cadre du vestiaire pailladin apporte son expérience au groupe pour décrocher le titre de champion de France en 2012.

Avec Romain (Pitau), Geoffrey (Dernis), on jouait moins, alors le coach nous a mis dans la boucle. Il nous a dit : « Les gars, vous jouez moins, car il y a meilleur que vous ». Moi, je savais pourquoi j’étais sur le banc : Henri (Bédimo) marchait sur l’eau. J’étais là quand eux étaient moins bien et je répondais présent. Ce n’est pas tous les joueurs qui peuvent l’assumer. C’est dur de moins jouer et d’être très présent dans la vie du groupe.

Cyril Jeunechamp quitte le MHSC en même temps que René Girard. En 2013. Après une ultime expérience à Istres en Ligue 2, le millieu de terrain français décide de raccrocher les crampons après plus de 500 matchs professionnels.

Que devient-il ?

En avril 2016, Cyril Jeunechamp est nommé entraîneur et responsable du Castelnau Le Crès FC, club reconnu comme étant l’un des principaux partenaires et pourvoyeurs de joueurs au centre de formation du MHSC. Il sera successivement en charge des équipes U17 et U19 Nationaux.

 

Je suis arrivé en 2016. Serge Guiseppin est un ami. Il m’a contacté. Le projet était sérieux, ça m’a plu. Même si Castelnau Le Crès n’est pas un club professionnel ça y ressemble. Les horaires aménagés sont bien calés, la rigueur est la même qu’en pro, les infrastructures sont bonnes, c’est vraiment agréable. J’ai commencé avec les U17 nationaux, j’ai mis deux mois à imposer mes principes, mon mode de fonctionnement et depuis ça tourne bien.

En juin 2020, l’ancien latéral gauche retourne en Corse suite à sa nomination en tant que responsable de la section jeune de l’académie du Sporting Club de Bastia avec pour objectif de devenir l’entraîneur d’une équipe professionnelle.

Je suis à Bastia, je suis éducateur, coach à Bastia avec les U18 à l’académie. On est en train de repartir de zéro au niveau des jeunes parce-que ce club a connu pas mal de difficultés jusqu’à maintenant. Et puis là, à on est en charge avec Olivier Meurillon de rétablir le bon fonctionnement à l’Académie. On dit Académie car ce n’est pas encore un centre de formation parce-que le club n’est pas pro, donc voilà, on a beaucoup de travail dessus, c’est passionnant parce-que c’est un club que je connais très bien et qui ressemble aussi un peu au Nîmes Olympique que moi j’ai connu, et pas le Nîmes Olympique de maintenant. Des clubs avec des valeurs et des vertus, qui font que ce sont des clubs qui sont à part. Donc voilà, je passe mes diplômes pour devenir entraineur, c’est le but de devenir entraineur d’une équipe professionnelle bien sûr.

Article précédent
AJA-MHSC : le groupe pailladin
Article suivant
AJA-MHSC : la compo probable montpelliéraine

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous devez remplir ce champ
Vous devez remplir ce champ
Veuillez saisir une adresse e-mail valide.
Vous devez accepter les conditions pour continuer

Maintien : Encore combien de point(s) manque-t-il au MHSC ?