Michel Der Zakarian a accordé un entretien auprès du Midi Libre avant d’affronter Lens, samedi prochain. L’entraîneur du MHSC évoque, entre autres, son retour ainsi que ses diverses méthodes de travail.
Une évolution de sa vision du football
Interrogé sur son mode de fonctionnement, Michel Der Zakarian a insisté sur l’importance de l’intensité dans le football d’aujourd’hui. Et oui, comme il le dit si bien : “Le football a changé” :
ll y a toujours eu des caractéristiques différentes sur chaque joueur et aujourd’hui c’est la vitesse, l’explosivité, la puissance et le volume. Quand tu as beaucoup de volume à haute intensité et sur la durée, ce sont ces équipes-là qui marchent sur leurs adversaires
Le coach précise que ses entraînements ont évolué. Le jeu avec le ballon est davantage mis en exergue avec un niveau d’intensité assez élevé.
Ces propos peuvent être confirmés par Christopher Jullien. Effectivement, l’ancien défenseur du Téfécé s’est également confié auprès du Midi Libre. Le défenseur du MHSC approuve cette rigueur appliquée à la fois en match mais aussi en entraînement :
Dès le premier jour, il (l’entraîneur) a mis sa rigueur de rythme de tous les jours, rien que les entraînements quand tu les finis tu es KO. Tu as envie de rentrer et faire une petite sieste. Le rythme que tu mets dans les séances, tu le fais le week-end et tu te sens mieux
Jullien a également parlé de Romain Pitau. Selon lui, ses entraînements étaient moins stricts :
Le discours que le coach a amené, le rythme qu’il amène dans les séances, c’est une différence énorme […] Ce que je ressens depuis les trois dernières semaines, c’est qu’il y avait un peu plus de laxisme dans les entraînements
Der Zakarian évoque son retour au MHSC
Der Zak’ avoue qu’il ne s’attendait pas à être rappelé par Laurent Nicollin :
Revenir au MHSC est une nouvelle aventure. Je ne m’attendais pas à ce que Montpellier me rappelle même si j’étais parti en bons termes. C’est le destin. Quand Laurent (Nicollin) m’a appelé, je n’ai pas hésité une seconde
Il précise également qu’il souhaitait une aventure dans un championnat étranger. Une opportunité qui ne s’est pas présentée :
J’aurais aimé une aventure dans un autre championnat, mais là encore je n’ai pas été sollicité. Les coaches français, on n’a pas d’agent influent ou qui ont des réseaux dans des clubs
Son rapport avec la jeune génération
Der Zakarian a évoqué la particularité de la jeune génération. Selon lui, l’exigence est moins mise en lumière :
Avec les générations d’aujourd’hui, il faut les aborder différemment. Ils zappent tout vite. Quand tu es exigeant avec eux, ils ont du mal à l’accepter aussi. C’est un peu le reflet de la société. Ils veulent bosser sans contrainte. Il faut demander les mêmes choses mais de manière détournée
Le relâchement est interdit pour Der Zakarian
Le coach pailladin ne veut surtout pas entendre parler d’une acquisition du maintien. Selon lui, la probabilité qu’une ou deux équipes engrangent un nombre important de points n’est clairement pas à négliger. Ainsi, le meilleur moyen pour se maintenir est de maintenir ce niveau d’exigence élevé :
Au minimum cinq victoires pour arriver à 41 points et un ou deux nuls pour être sauvés [..] Il peut y avoir une ou deux équipes qui font des séries […]