« Ça ne s’est pas fait comme je l’aurais espéré », Nicolas Cozza revient son départ de Montpellier

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Un peu plus d’un an après son départ en Allemagne, Nicolas Cozza s’apprête à retrouver la Mosson et son club formateur, avec le FC Nantes.

À 2 jours de la rencontre, le défenseur de 25 ans s’est entretenu auprès du Midi Libre. Il évoque notamment ses retrouvailles à venir.

Non, ce n’est pas une appréhension de retrouver la maison. C’est toujours un plaisir même si ça va être un peu bizarre puisque ce sera avec une équipe adverse. Mais revoir tous les anciens coéquipiers, le staff, les dirigeants, la Butte Paillade… Tout cela fait que ce match est spécial.

Le vainqueur de la Gambardella 2017 rappelle son attachement au MHSC, son club de coeur, et son affection pour Laurent Nicollin :

Je regarde tous les matches de Montpellier, comme si j’y étais toujours. Ce sera toujours mon club de cœur. Avec Flo, de temps en temps, on se rappelle Montpellier, on rigole, on se remémore des entraînements (rires).

Je l’ai recroisé l’été dernier en paillote, on s’est fait la bise et on était content de se revoir. Laurent restera mon président, je l’appellerai toujours “mon prés’”.

C’était le moment de partir

Le néo nantais revient sur son départ du MHSC. Après 13 ans au club, il était temps de partir selon lui.

C’était un peu le moment d’aller voir ailleurs, j’avais fait le tour à Montpellier. Pour mon développement personnel, ma carrière, c’était le moment. Wolfsburg est arrivé, ça paraissait le bon “step” pour passer à l’étape supérieure. Ça s’est fait assez naturellement.

Ce dernier regrette cependant la façon dont cela s’est terminé, et les reproches qui lui ont été adressés :

Il y avait aussi un enjeu de timing : je ne voulais pas partir à la fin de mon contrat (en juin 2023) en étant libre, en ne permettant pas au club d’encaisser un peu d’argent. C’était une situation assez compliquée.

Tout le monde a des torts, le club et moi. De vouloir prolonger un joueur issu de ton centre de formation avec une offre plus tard qu’en septembre, dans sa dernière année, il y a eu une faute à ce niveau. J’ai dû en faire aussi, sûrement même. Malheureusement, on est arrivé à un moment où j’ai dû partir. Ça ne s’est pas fait comme je l’aurais espéré. J’aurais aimé que les gens comprennent mes choix, éviter ces critiques. C’est comme ça, c’est la vie.

L’interview est à lire en intégralité ici.

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