Laurent Nicollin, un président au cœur du jeu

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Plutôt que de suivre les matchs du MHSC depuis la tribune ou devant un écran, Laurent Nicollin vit chaque match au plus près du terrain. Un choix assumé et symbolique.

Un héritage et une évidence

Assister aux rencontres du MHSC depuis le banc de touche, plutôt que depuis les tribunes, est pour Laurent Nicollin bien plus qu’une habitude. C’est une évidence pour lui :

Il y a peut-être une part de tradition, mais pour moi, c’est surtout logique, naturel. Je ne suis pas mélangé aux autres gens, je ne suis pas un élève dissipé en tribune à discuter d’autre chose pendant le match (L’Équipe)

Cette proximité avec les joueurs et le staff lui procure un sentiment d’immersion totale :

Je suis dedans, à la préparation d’avant-match, j’ai le dernier message qui est délivré au groupe, j’ai tous les tenants et aboutissants, je suis là, avec eux. Il doit y avoir un truc psychologique, l’impression de servir à quelque chose à mon niveau. Le jour où je serai en tribune ou devant la télé, j’arrêterai.

Une immersion totale pour Laurent Nicollin, entre implication et frustration

Sur le banc, le président montpelliérain se sent impliqué, mais jamais interventionniste :

Sur le banc, on voit qui est bien ou pas physiquement, si untel s’est fait mal. Mais jamais je ne me permettrais de dire qu’il faut sortir un joueur. Ce n’est pas mon rôle. Il n’y a pas non plus de messages subliminaux. Ce n’est pas mon truc.

Une philosophie qu’il a eu l’occasion de mettre à l’épreuve lorsqu’il a été suspendu de banc pendant deux matches en février 2023 :

À la Mosson, ça allait parce que j’étais derrière le banc. À Troyes, j’étais à côté du président. Tu vois mieux la tactique, le terrain mais ce n’est pas mon kif. Ça donne l’impression de ne rien maîtriser, de ne pas être là.

Si sa place au bord du terrain lui offre une proximité avec l’équipe, elle lui permet aussi de vivre pleinement chaque instant du match, quitte à laisser exploser ses émotions :

J’extériorise, je crie, j’érupte (rires). On est dans le Sud, alors automatiquement…

Mais chez lui, la passion ne se limite pas aux moments de tension. Il sait aussi se montrer chaleureux et enthousiaste lorsque l’équipe performe :

Tout à fait. C’est ça la vie, c’est ça mon foot.

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