TFC 4-2 MHSC : Les week-end passent et l’histoire se répète

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Pour le compte de cette 9ème journée, le MHSC se déplaçait en Occitanie, sur le terrain du promu Toulouse. Pour l’occasion le parcage montpelliérain était plein, dans l’attente d’une victoire qui permettrait de se lancer avant le « rush de la mort » du mois d’Octobre. On ne peut pas vraiment dire que ça a été réussi.

Défense inédite

De nombreux absents pour cette rencontre : Une et pas des moindres, celle de Jonas Omlin, blessé en sélection. En défense : Maxime Estève. Olivier Dall’Oglio devait donc composer une nouvelle fois avec une charnière différente, mais déjà utilisée : Jullien-Cozza dans l’axe et Tchato et Souquet sur les côtés.

Khazri un retour qui fait du bien

La statistique qui pèse au dessus des joueurs du MHSC : 7 défaites sur ses 8 derniers déplacements. En face, ceci dit, Toulouse n’a gagné qu’un seul de ses 5 derniers matchs. Malgré toutes ses absences, un joueur fait son retour : Wahbi Khazri. Dès le début du match, sa présence se fait ressentir, avec son pressing incessant. Premier coup franc obtenu par Tchato, dévié en corner. Premier corner déposé sur Khazri qui cadrait sa reprise surpuissante. Ballon qui revient dans les pieds de Nico Cozza, qui allume et ouvre le score. (6′ 0-1). L’enfant de la Paillade délivre déjà les montpelliérains, et appuie une fois de plus sur l’intérêt du club à s’activer pour le prolonger. Dès l’engagement après l’égalisation, Khazri proposait un bon appel, et servi par Cozza, était tout proche de tromper la sortie de Dupé, qui déviait en corner (1-1 18′).

Le tournant du match

Joie de courte durée, Toulouse allait égaliser sur corner 10 minutes plus tard, après un ballon dévié au premier poteau, poussé au second poteau par Spierings (1-1 16′). Puis prendre l’avantage après un face à face remporté par Aboukhlal, après une faute pourtant assez manifeste sur Enzo Tchato. But validé (2-1 24′), de quoi faire exploser de rage Savanier et ODO. Un nouveau mystère, qui changera le destin du match.

Côté MHSC, plus rien ne marchait. Trop de touches, trop de lenteur, trop d’agacement. Un pressing à différentes vitesses, des efforts inutiles. Et un match qui dérivait peu à peu à la cacophonie sportive. Montpellier se retrouvait mené après avoir mené. Mentalement, l’équipe commençait à lâcher. Chaïbi aggravait même le score après une remise de Van Der Boomen (3-1, 31′).

De quoi endosser à nouveau son maillot du FC Relance : Toulouse remportait son 2ème match en 13 rencontres à domicile. Et s’en assurait encore plus avec le but du 4-1, dès la reprise (49′, 4-1). Avec un Enzo Tchato une nouvelle fois coupable d’un marquage laxiste. 

De nombreux flops

Outre celui de garder le score, Montpellier a manqué d’une coordination évidente. Au delà d’une équipe de football, les supporters ont pu assister à un ensemble d’individualités qui essayent de produire du jeu. Est-ce la faute au coaching, ou aux mentalités des joueurs ? Nous ne pourrons le savoir, mais le constat est présent : Montpellier n’a produit du jeu que pendant les 15 premières minutes. Se permettant même d’encaisser un but à la suite d’une touche. Au niveau des joueurs, malgré la charge possible, Tchato n’a pas brillé et s’est montré coupable sur un autre but du TFC. Un autre joueur coupable : Bingourou Kamara, le gardien remplaçant. Il n’a touché aucun ballon quasiment, hormis ceux qu’il est allé chercher dans ses propres filets. Son premier arrêt intervint à la 59ème, et le MHSC aurait eu besoin de ce genre d’arrêt déterminant avant sa descente aux enfers de la première mi-temps.

Enfin, un dernier point faible, qui fait son retour : la précision. Montpellier a tiré 22 fois au but, pour seulement 2 buts. Toulouse 11fois pour 4 buts. Des statistiques qui image des lacunes de concentration et de rigueur.

Un carton rouge motif d’espoir ?

Un nouveau tournant du match allait arriver, avec l’expulsion de Desler. Psychologiquement, le MHSC se voyait un peu aidé. Dans la foulée, après un premier centre tir dévié en corner, Montpellier concrétisait enfin. Chotard jouait sur Elye Wahi d’une feuille morte. Ballon controlé de la poitrine, enchaîné par un sombrero et un plat du pied qui trompait Dupé (66′ 4-2). Elye Wahi marquait son 18ème but avant ses 20 ans, dépassant un certain Karim Benzema. Une des rares statistiques satisfaisantes, bien qu’elle reste individuelle. Car si on parle collectif, et qu’on en revient au match, Montpellier joue mieux, mais continue ses erreurs. Et alors qu’ils sont revenus dans le match, ils se précipitent et gâchent les occasions qu’ils ont de revenir malgré la supériorité. Les entrées de Germain et surtout Mavididi, faisant son retour, ne changent rien. Wahi tire à côté et Mavididi au dessus (86′, 88′ 4-2). La seconde frappe étant une occasion immense de s’offrir un temps additionnel de folie… Pour espérer un pauvre match nul toutefois. Et en fin de match, Germain ne parvient pas à marquer de la tête. (94′ 4-2).

Loin, très loin des ambitions montpelliéraines. Une nouvelle déception, la 8 ème en 9 déplacements. Et un match moins difficile perdu face à un promu, comme contre Auxerre. Voilà ce que devront assumer les joueurs du MHSC au moment d’affronter des plus grosses écuries.

A suivre…

 

 

 

 

 

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