Après 3 mois de brouillard, Montpellier a décroché une victoire, faisant suite à 2 matchs nuls. Première victoire de l’ère Pitau, qui fait renaître un peu d’espoir aux supporters Pailladins, dans ce début de saison très difficile. Un groupe rassuré par la victoire qui avait besoin de confirmer, dans un duel avec un rival du sud de taille : l’Olympique de Marseille.
Pitau et l’OM : des stats qui donnaient espoir ?
L’OM est l’équipe que le coach du MHSC a le plus affronté : 21 matchs au total. C’est aussi l’équipe contre laquelle il a le plus gagné : 9 victoires (égalité avec Toulouse). Si on remonte en arrière, Montpellier n’avait perdu que 2 des 9 dernières confrontations face à l’OM (4 victoires et 3 nuls) avant de perdre 4 des 6 derniers affrontements. Pour se focaliser sur le présent, le MHSC reste sur 3 matchs sans défaite, une première depuis décembre 2021. Au moment d’affronter Marseille, les enjeux sont grands pour passer un cap psychologique. Face à une équipe qui vient d’en mettre 6 à Toulouse la semaine dernière certes, mais avec des cadres qui sont revenus plein d’envie pour relever le défi : Teji Savanier, Elye Wahi ou Jonas Omlin pour ne citer qu’eux.
Compo : on prend les mêmes et on recommence
Suite à la victoire chez le sixième Lorient, Laurent Pitau reconduira certainement le groupe victorieux. Sur le banc des remplaçants le retour de suspension de Delaye et Cozza.
Montpellier équipe la plus efficace dans les 30 premières minutes commençait son match avec de l’intensité comme toujours. Se procurant rapidement 2 bonnes situations. En face, hormis un centre-tir dévié sur la barre, rien de bien fou non plus. Il aura fallu attendre la deuxième mi-temps pour voir le match se débloquer.
Montpellier pas au niveau
Dès le début du match, Elye Wahi mangeait une très grosse opportunité. Comparé à Kylian Mbappé, il a peut être voulu s’en inspirer. Mais ratait de beaucoup, une grosse occasion possible, donnant lieu à un 1 contre 1. On le sait le football c’est avant tout dans la tête. Et dès le début Montpellier commençait en ne se mettant pas en confiance. Un verrou qui tenait jusqu’à la mi-temps mais le contenu proposé était très pauvre. Et le but se sentait arriver. Le sentiment que le MHSC était dépassé par l’intensité du jeu qui n’était pourtant pas fulgurante. Mais en comparaison à l’écart de précision entre son jeu et celui de l’OM.
Payet (46′) puis Estève (CSC 61′) donnaient l’avantage à Marseille, bien content, pas fantastiques, mais suffisamment lucides pour marquer. Le match se débloquait alors, donnant lieu à plus de mouvement. Montpellier obtenait un penalty suite à une mauvaise sortie de Lopez. Savanier redonnait espoir, inscrivant son second but en 2 matchs (81 1-2).
Tavares prenait ensuite un rouge sur un coup de pied mal maîtrisé . Double jaune dans un premier temps puis annulé…pour un rouge direct.
Pas grand chose à tirer de ce match
Ce carton rouge était l’ultime espoir dans le stade rempli de sardines. Montpellier était trop brouillon dans le dernier geste pour espérer mettre en danger Lopez. Le MHSC avait l’opportunité de confirmer et retourne dans ses travers. Une des seules satisfactions : le rouge n’est pas pour les joueurs de Romain Pitau. L’entrée de Béni Makouana aussi, a permis d’obtenir un pénalty : Lopez manquait sa sortie et percutait le nouvel entrant, lancé par un énième long ballon. Hormis cela, Savanier confirme (sur pénalty certes) et a produit du jeu. A l’inverse pour Falaye Sacko ou encore Stéphy Mavididi cela dévient compliqué.
Suite du feuilleton de la ligue 1 dans 2 semaines, place à la coupe de France vendredi face à Pau…
