Débat

Président, c’est le moment !

218

Alors que son équipe vient d’encaisser une large correction à Nice, une énième défaite cette saison, le président Laurent Nicollin doit agir.

En passant par une bonne gueulante, des remises en question, un bon mercato et une réaction de tous, toutes les manières sont bonnes. Ce qu’il faut, c’est réagir !

Le moment de gueuler

Du temps de Loulou, ou même plus récemment, de MDZ, les mots d’oiseaux et les sorties pas forcément politiquement correctes étaient récurrentes, pour recadrer un groupe qui n’était pas à la hauteur. De manière à remettre dans le droit chemin, l’écurie.

Des fois, le club se doit de prendre des décisions fortes. Passant par des discours forts, des échanges marquants, ou des actes puissants. On se souvient des déclarations fracassantes de Louis Nicollin à destination de ses joueur, voir même de ses entraîneurs. Une gueulante vers les hommes concernés ne serait pas de trop, pour remettre dans le droit chemin cette équipe.

Un sentiment plane depuis un moment au club, c’est l’absence de ce type d’intervention. Du moins de l’extérieur, c’est ce que l’on croit deviner. Car là où tout le monde attend un président qui viendrait taper du point sur la table, on constate une communication (trop) faible, une ambiance d’un « spleen déguisé » qui rend tout le monde un peu blasé, pas de réaction sur le terrain, peu de motivation à part d’un ou deux cadres… Tout le monde semble démotivé, de la direction au terrain, en passant par les tribunes, de plus en plus.

Le moment de recruter

Au delà d’un score dramatique, ce 6-1 est aussi le reflet de choix perfectibles, voire pas forcément pertinents. Le tournant, connu et identifié de tous, fut sans doute dans la période 2019-2020. Le grand nettoyage en commençant par la défense avec Hilton, Congré en passant par l’attaque avec Camara, ou les plus jeunes Delort et Mollet ou Laborde, Skhiri ou Le Tallec pour les milieux, puis par le licenciement de Michel Der Zakarian. Un tout qui semble avoir été le point d’une régression du niveau, qui avait pourtant bien grimpé ces dernières saisons.

Il y a eu certes des paramètres additionnels tels que les pandémies, ou le projet du nouveau stade. Difficile de se mettre à la place des présidents avec ce genre d’éléments. Mais entre temps, il y a eu du temps, pas mal de temps. Du temps qui a affaibli l’équipe. Et si les autres équipes ont su réagir, c’est qu’il est possible de le faire chez nous.

Certains demandent des latéraux, d’autres un attaquant en urgence, encore d’autres un numéro 6 physique, certains encore réclament un central face au départ probable de Cozza voire plus… Quand les plus pessimistes réclament du renfort à tous les postes. Des fois, « il faut perdre pour gagner » pourrait-on dire. Et côté supporters, les mercatos passent et la liste des postes à renforcer se rallonge :

Le moment de réagir

Les défaites s’enchaînent et Téji semble de plus en plus esseulé sur le terrain. Une image triste que celle du joueur en larme à la fin du match. Mais symbolique d’une équipe qui dérive depuis trop de temps, d’après les -plus ou moins- experts, avec des décisions qui laissent à désirer pour certains. Facile d’analyser, difficile de réagir ? Certes. Pour autant, aussi complexe soit le problème, il nécessite une réaction. Car on dit que souvent « ne pas réagir est la pire manière de réagir ».

Et même si le ciel est de plus en plus noir, une bonne partie des supporters et certes dépitée, mais ne lâche pas. D’où la nécessité d’une réaction. Si possible des joueurs, idéalement de tout le club entier.

 

Article précédent
L’avis sans filtre [OGCN 6-1 MHSC] : « Pitau est le bouc émissaire de Nicollin »
Article suivant
[OGCN 6-1 MHSC] Top of The Tweets

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous devez remplir ce champ
Vous devez remplir ce champ
Veuillez saisir une adresse e-mail valide.
Vous devez accepter les conditions pour continuer

Maintien : Encore combien de point(s) manque-t-il au MHSC ?