Montpellier se déplaçait à Nantes, qui n’a réalisé qu’un seul clean sheet cette saison. Un match qui fait suite à une trêve et une victoire non adjugée face à Clermont. Des doutes qui ne vont pas s’en aller après ce match…
Dans son 11 désormais type en l’absence du seul Arnaud Nordin, Montpellier commençait son match en laissant la balle aux nantais.
Début de match tout doux pour Montpellier. Qui attend le FC Nantes sans les chercher dans leur camp. Côté Montpelliérain le jeu penche à droite avec de nombreux longs ballons. Cote nantais il penche à gauche sur Simon.
Mollet était le premier à amener le danger, d’une lourde frappe des 30m directement sur le poteau d’un Lecomte qui semblait battu. (7′)
La réaction se faisait par Tamari : récupération côté droit et frappe depuis point de penalty. Lafont anticipe et se couche pour éviter le but montpelliérain (15′). Il faudra attendre 20 minutes pour enfin voire une bonne ouverture sur cet éternel côté droit (34′) . Tamari beaucoup cherché parvient à repiquer dans l’axe et se créer une ouverture. Sans doute trop altruiste il tente une passe en retrait alors que le but setait ouvert. Le jeu s’anime car sur le contre, il faut un double retour de Kouyaté décisif pour empêcher Simon de trouver son compère seul dans l’axe.
La minutie suivante, Teji manque un renversement qui aurait lui aussi pu faire basculer le match, puisque 3 montpelliérains avaient fait l’appel côté opposé. Teji imprécis, bousculé en ce début de match et touché au pied. Ce qui l’a sans doute fait baisser en créativité. Lorsque le leader n’y est pas, c’est toujours plus compliqué pour Montpellier de se frayer un chemin. Ce sera malheureusement le cas aujourd’hui.
De plus sur les côtés, hormis Tamari, il y a très très peu de mouvement. Que ce soit Khazri , ou Sacko sur le côté gauche, désormais c’est Sylla qui pointe aux abonnés absents.
Un premier méga-cadeau
Montpellier a toutes les peines du monde et ça ne va pas être mieux. Juste avant la mi-temps, Sacko remet en retrait un ballon plus que bizarre. Mésentente entre Kouyaté qui couvre et Lecomte. Le gardien dégage sans dégager une passe directe sur Mollet.
L’ancien montpelliérain ne se fait pas prier et expédie le ballon au fond des filets. (44′ 1-0). Pour sa 200ème en L1. Cruel pour Montpellier, qui a vu Florent Mollet en disputer 139 au sein de son club.
Enfin bref, du grand n’importe quoi pour Montpellier, de la passe en retrait trop molle, a la protection de Kouyaté et son absence de communication et enfin à la passe manquée de Lecomte. Pourquoi le gardien n’a t’il pas dégagé en touche ? Intrigant, pour se retenir de dire catastrophique, au vu de cette première mi-temps.
Montpellier ne sait plus où donner de la tête
A l’image de cette action à la 50eme, Nantes s’amuse et se trouve dans tous les compartiments. Une splendide action gâchée par Moutoussamy proche du but du break, s’il n’avait pas complètement manqué sa frappe. Nantes s’amuse et enchaîne face à des montpelliérains complètement sous l’eau, qui ne récupèrent aucun seconds ballons.
Akor Adams touchait son premier ballon de la tête à la 53′. Voilà le mérite offensif a accorder aux montpelliérains dans cette seconde mi-temps. Chotard par la suite manquait son centre en retrait. Premier corner; le maigre signe d’une révolte tant attendue ? Corner repoussé des 2 poings. Le ballon reviendra finalement sur Khazri qui frappe et trouve les gants de Lafont qui repousse. Nouveau bon ballon pour Khazri, mal exploité , à l’image un peu de Tamari en première mi-temps. Son centre en retrait n’est ni précis , ni puissant pour mettre en danger la défense de Nantes (55′).
Des entrées pour tout changer ?
Der Zak le sent, le match pourrait durer 5 h que son 11 n’apporterait pas de danger sur la cage nantaise. Sorties de Khazri et Adams, plutôt énerves mais aussi totalement absents, d’où ces changements. Entrées de Yeboah et Fayad (57′).Tamari se réveille et perce côté droit. Son centre-tir est trop entre les deux pour espérer trouver Yeboah au second poteau…
On sent tout de même un début de réaction pour le MHSC, avec ce temps fort, qui sort tout juste la tête de l’eau à l’heure de jeu. Yeboah se Sylla se gênent cependant à l’issue d’un corner au moment de conclure .
Fayad obtient un bon coup franc, tiré par Savanier. Lafont se détend de forte belle manière et enlève la balle de la lucarne gauche (64′ 1-0). Répondant ainsi à Lecomte, bien sorti dans un angle fermé quelques minutes avant (62′). Sur l’action suivante , Tamari enchaîne rapidement une frappe en pivot, elle aussi pas assez dangereuse pour tromper le gardien nantais.
Sans doute la plus grosse occasion de cette séquence : à la suite d’un long ballon d’Omeragic, Yeboah parvenait à trouver Teji en retrait. Un une-deux compliqué permettait à Yeboah d’être seul face à Lafont. Il dévissait alors sa reprise pour une des plus grosses occasions d’égaliser pourtant (70′ 1-0).
Une nouvelle boulette et Montpellier permet à Nantes de se relever
Alors que Montpellier semblait relever la tête, une nouvelle erreur flagrante allait amener un but nantais : Joris Chotard perdait un ballon plein axe en essayant de se tourner, faute de solution. Simon partait fixer et centrait en retrait pour Kader Bamba. Faute d’efficacité Montpellier a désormais perdu toute chance de ramener ne serait ce qu’un point. A la minute de Loulou, qui plus est (74′ 0-2).
Jusque là homme en forme au MHSC, Joris Chotard aura perdu le ballon qui a changé la fin de la rencontre.
Un terrible coup de massue, Montpellier ne se relèvera pas. Complètement absent ce jour, le MHSC aura montré que sans la vitesse de Nordin, aucun joueur n’est capable d’amener du danger sur les côtes, hormis Tamari ou Fayad, trop esseulés. Khazri, Ferri, Teji ou même Chotard, seront tous passés à côté de leur match. Une défaite lourde pour les esprits, Montpellier retrouve la zone de relégation à ses côtés , à l’issue de cette prestations, disons le, de très basse qualité.
Inquiétant, à 3 jours d’une décision qui peut déjà dicter notre fin de saison, si le MHSC n’empoche pas les 3 points face à Clermont malgré sa victoire 4-2. Pire encore, si on envisage une perte de point dans le pire des cas.